A la table des légendes arthuriennes (ouvert)

Lorsqu'elle revint, débarbouillée et plus "visible, Raviel lui signala qu'il avait prévenu la jeune femme qu'elle n'était pas violente, elle fut plus soulagée.

"J'ai dis que tu ne m'avais pas attaqué. Mais que j'avais chuté suite à une étrange sensation, j'ai perdu connaissance si tu préfères. Je ne sais cependant pas pourquoi, et d'où vient ce problème. Je sais simplement que nous sommes liés, c'est tout ce dont je suis sûr."

Là, elle croisa le regard de celle ci, Nastasia si elle se souvenait bien, un étrange nom...Qui lui plaisait. Mais elle ne s'attarda pas sur celui-ci, mais plutôt sur la phrase qu'elle lui adressa, d'un sourire franc et discret.

Nao resta inerte, le regard quoi qu'un peu surpris, elle n'avait évidemment rien compris. Le fait de tout traduire à chaque fois que les deux demoiselles se parlaient allait être épuisant.
Presque instinctivement, la jeune fille tourna la tête vers le jeune homme couché sur le lit afin qu'il comprenne qu'elle avait besoin de sa traduction.

Pour ceci, il fallait qu'ils trouvent une solution. Peut être parlait t'elle Anglais ?

La jeune fille tenta alors sans attendre la traduction de Raviel et s'élança.

"Hem...Do you...Speak english ?"

Ce serait plus simple, elle avait de bonnes bases en anglais, ce qui permettrait un échange simple mais efficace.


[hrp : Pour la suite Nastasia, tu peux simplement dire que c'est de l'anglais en écrivant français, j'ai noté cette phrase anglaise uniquement pour lancer la chose ^^]

Apparement, Nastasia n'avait pas la possibilité de parler anglais, ou il ne valait mieux pas que Nao s'en donne la peine...Cette situation devenait assez agaçante.
En effet, même si elle ne pensait pas que c'était le genre du jeune homme, il pouvait à sa guise manipuler les personnes avec une facilité déconcertante en leurs traduisant ce qu'il voulait bien traduire...

Elle espérait donc vivement que Neil reviendrait...Neil qu'il appela...Clavis ? Ou était-ce une autre personne....?
Raviel se rappelait-il de Neil ? Ou ce dernier l'avait-il hypnotisé avec ses pouvoirs...?


Passons, lorsqu'il lui tendit le bras, une boule de gène naquit dans l'estomac de la jeune fille. Par ailleurs, cette situation plaisait certainement à Raviel, qui lui avait bien fait comprendre avant qu'elle ne traverse aucune porte. Le fait de le satisfaire ainsi l'agaçait d'autant plus. Mais elle n'avait pas le choix, il fallait jouer le jeu, de plus, cette situation était bien meilleurs que celle de rester dehors la nuit. Elle voulait les retrouver, elle avait réussit (même si ce nétait pas grâce à elle même) alors maintenant, elle suivrait le mouvement. Elle poserait des questions sur la mission plus tard. Une fois qu'elle aurait les réponses, elle agirait en conséquences.

Rester, ou partir.

D'un geste hésitant, elle posa sa main sur le bras de Raviel et le suivit alors de près, elle repassa devant un grand miroire, cette nouvelle tenue qu'elle avait enfilé juste avant (voir avatar) lui allait plutôt bien. Même si ce n'était pas son style vestimentaire...On était plutôt à l'aise dedans.

[Suite PV Raviel-Nao ==> Nastasia tu peux continuer avec Neil ici, si celui ci revien. ^^]

Une journée étrange, il faut le confesser.
Non, j'étais d'humeur a faire le chasseur. Mais, la brulure a mon oeil s'était developpé. Partout sur mon torse, des marques sombres étaient apparus. J'avais perdu ma volonté de traquer la tierce personne. Je marchais dans les ruelles, sans but particulier. Pas de temps a perdre quand il n'y a rien a faire, disait le dicton. Mais je ne sentais pas en etat d'appliquer des dictons. J'entendais tout, je n'ecoutais rien. Meme en ecoutant, je n'aurais surement rien compris. Ce language m'echappait. Et le pire, c'est que je m'en foutais totalement. Je commencais a eprouver un vague sentiement de mepris pour cette pietaille.

Non. Non, pas du mépris. Je les respectaient. Mais comme si il étaient des... Humains. Enfin, comme si ma condition avait changé. Je me sentais superieur. Je n'aimais pas ce genre de confiance en moi. Sous estimer les autres, c'était toujours un coup a se faire tuer par surprise. Au moins, en se méfiant, on est moin surpris quand la mort arrive.

Mais elle arrive.

Pourquoi avais je eut toutes ces pensées ce jour la. Aucune idée, sincerement. Bien sur, si j'avais sut que j'aurais dut mourir ce jour la, j'aurais écrit un petit mot, j'aurais laissé des indications. Non, mais cette d'histoire d'etre "L'élu de la porte", L'analogie avec "L'envoyé" M'était surement monté a la tete.

Que s'était il passé.... J'avais marché dans des ruelles, jusqu'au soir. J'avais oublié la faim et la soif. Dans une petite ruelle, qui était en fait un cul se sac, j'avais fait la connaissance d'un groupe d'homme ivre. Oh, j'étais pret a tout.

Pas a tout, apparament. Je n'avais pas anticipé la bouteille qui vient se fracasser sur mon crane. Une sensation plutot desagreable. L'impression de tomber, de voir des étoiles. Mes mains, qui cherchaient dans mon sac, sans rien trouver. Le sang qui coulait, partout autour de moi. Etait ce mon sang? Il y en avait tellement.
Mes doigts s'engoudissaient. Je sentais la boue sur mon visage. Quand étais je tombé a terre? Je clignais des yeux, je me tournais, regardant vers le ciel. Pas d'étoiles. Juste les tenebres. La pluie coulait sur mon visage, lavant mon corps du sang.

La lumiere.

Bien sur, la nuit était arrivé. Je n'avais pas senti mon corps devenir froid. Heuresement. J'étais mort plutot rapidement. Etrange, de voir mon corps, comme ca. Comme ca, pas seulement mort. Je veux dire, dans une mare de sang de boue, dans une ruelle sombre.
Ah, maintenant, l'urine s'ajoutait. Mes agresseurs avaient envie d'assouvir un besoin naturel. L'un d'eux prit ma sacoche. Je me rappellais son visage. Mes agresseurs partirent en clopinant.

Bon, qu'étais je devenu. Un fantome? Je me penchais, ramassant une pierre. Les fantomes ne peuvent pas saisir de pierre. Je n'étais donc pas un fantome. Je ne savais pas ce que j'étais. J'étais mort, mais toujours réel. Je devait puer le paradoxe a plein nez.

Je m'approchais de mon corps. Mhhh, mon visage depeignait une expression neutre. La brulure de mon oeil avait disparut. Mes deux yeux fixaient le ciel d'un air vide. Enfin, les yeux de mon corps mort. La couleur de mes yeux était tout a fait etrange. Ils étaient bleux. Bleux Porte. Je fermais mes yeux. Enfin, les yeux de mon corps mort. Je detestais les paradoxes, décidement.
Mon corps était encore tiede. Je remarquais un morceau de verre profondement enfoncé dans ma boite cranienne. Ca devait etre ca qui m'avait tué.

Le plus etrange, c'est la facon dont j'en parlais. C'était ma mort, quand meme. J'en parlais comme si...
Enfin, je pensais que je serais plus mecontent de mourir. La, ca m'était plutot égal.

Je me retournais. Moi, pas le corps mort. J'avancais dans la ruelle. Il faisait froid ici. J'avais envie d'etre ailleurs.
Je pouvais etre ailleurs. Je le savais. Ouvrir une porte ne m'aurait pas posé de probleme. D'ailleurs, je voulais prendre soin de mon corps. Je claquais des doigts pour etre theatral. Le corps fut aspiré par une porte. Pour aller dans... Je savais ou il était. Apres, je ne me voyais pas poser un mot sur ce lieu. Etrange, les portes ne transportaient que les creatures vivantes. Mon corps était techniquement mort. Pourtant, la porte se referma derriere lui. Bon, je devais prevenir Nastasia et Raviel. Que j'étais mort, et tout.


Je marchais en direction du chateau. Je me demandais a quoi je ressemblais, maintenant.
Je sentais mes mains caleuses et puissantes. Plus petit, plus carré. J'étais un gros paysan. Habillé en laine vulgaire. Sous la pluie. Des sabots de bois. Je me regardais dans une flaque. Un visage avec du caractere. Mais la chose la plus marquante, c'était... Que j'avais encore cet oeil noir. Je ne ressemblais pas du tout au " Neil " qu'ils connaissaient. Je n'aimais pas ce corps.

Bien sur, je ne parlais toujours pas la langue. J'arrivais devant le chateau, il était plutot fermé. Demander audience quand on était un sale pecore.... Bon, je ne pourrais rien faire avec ce corps.

J'essayais de m'extirper. Comme on enleve un costume mal ajusté. Je faisait attention a ne pas le dechirer. La, je ressentis de la douleur.
Oui, comme si je m'arrachais la peau, lentement. Comme si je quittais un monde reel pour aller dans un monde sans repere solide. J'étais enfin Dehors.

Je me sentais... Enfin, non, je ne me sentais pas. J'étais tout et pourtant rien. C'était etremement ireel et pourtant familier. Je me sentais attiré par tout ce qui était solide. Cette pierre, cet arbre, ce garde. Je me forcais a me rester loin. Je cherchais Nastacia, mais je ne voulais pas me perdre en elle.

Enfin, j'arrivais. Je me trouvais devant Nastacia. Elle me regardait - Parfait .

Autour de l'oeil de la servante se formait quelque chose de noir. Comme la brulure de Neil. Neil n'arrivait pas a prendre le controle du corps de la servante. Ce qu'il faisait, on aurait cru que c'était de la magie. La servante ne voulait pas cooperer. Je me sentais vraiment etranger. Etranger a ce corps. Neil forca le passage, quitte a erafler la servante.

J'avais l'impression d'essayer de traverser un espace tres etroit. J'erraflais les murs, laissant des traces irremediables. Pas seulement pour la servante, mais aussi pour moi. Nos etres se melerent un instant. L'instant suivant, je controlais tout cela.
-Natasha. Je suis la.

J'avais parlé en avalonnien. Bien sur, dire que j'étais la, n'evoquait surement rien pour elle.
- Neil. Euh, Non. Clavis. Je ne sais pas comment expliquer ca... Mais je suis mort. Et je crois que j'ai développé une capacité plutot etrange. Je... Enfin, c'est de la magie des Portes.



HRP : Comment ca, j'ai pété un cable? J'aime poster.

-Natasha. Je suis la.

Nastasia avait déjà repoussé les couvertures et sortait du lit. On lui avait donné une longue chemise de nuit en tissu. Blanche et simple, elle ressemblait plus à un sac qu’à un habit de nuit d’après elle. Ses yeux gris se relevèrent vers la jeune femme alors qu’elle mettait un pied à terre. Un frisson la parcouru, il était froid.

-« Vous parlez le russe, une chance. Je suis bien réveillée je vous vois. »

Elle posa son second pied et avança dans la pièce sur la pointe des pieds pour échapper au froid. La danse pouvait être utile même dans le quotidien. Elle était devant le secrétaire ou son sac se trouvait. D’une main preste elle cherchait sa brosse.

- Neil. Euh, Non. Clavis. Je ne sais pas comment expliquer ca... Mais je suis mort. Et je crois que j'ai développé une capacité plutôt étrange. Je... Enfin, c'est de la magie des Portes.

Ses gestes se stoppèrent net. Et elle se concentra entièrement sur cette inconnue à quelques pas.

-« Quoi ? »

Ce qu’elle venait de lui dire n’avait aucun sens. Petit à petit son visage se décomposa. Ses yeux gris montrèrent de nouveau de la peur. Encore quelque chose d’impossible. Mais pourquoi voulait on a tout prix la déstabiliser ainsi ? Elle ne réclamait rien.
C’est là qu’elle remarqua l’œil.

-« Mon dieu. »

D’un pas elle avança vers elle… lui.

-« Vous êtes Clavis ? »

La réponse semblait évidente. Et la tête commença à lui tourner au fur et à mesure que ses hypothèses se formulaient dans son esprit. Pour ne pas sombrer Nastasia se concentra sur les yeux de son interlocutrice.

Du calme. Il fallait qu’elle reste calme.
Enfin la première question lucide fut posée.

-« Ou est votre corps Clavis ? »

Peut être n’était il pas réellement mort. Elle l’espérait. Il faudrait que les deux autres soient avertits. Mais le plus important avant tout. Tout en gardant un oeil sur elle... lui Nastasia commençait à rassembler sa tenue.

-« Mon dieu. Vous êtes Clavis ?

Je sentais qu'elle perdait le nord. J'aurais dut introduire cela avec plus de tact. Enfin, j'eprouvais un leger amusement quand a sa réaction. Des lors ou on pouvait croire au portes, je ne vois pas quelles limites on pouvait poser a la réalité.

-« Ou est votre corps Clavis ? »


- Mon corps? Eh bien... En Premier temps, appellez moi Neil .

Je commencais a m'habituer a ce corps. L'esprit de la servante rentrait lentement en hibernation. Mais, j'avais une folle envie de faire le menage et de boire un breuvage a la menthe.

-Mon corps, ou qu'il soit, A un morceau de verre d'a peu pres la taille de mon point enfoncé dans le crane.

Je n'avais pas pu m'empecher de mimer les vingt centimetres de verre et de preciser l'endroit ou le morceau de verre était. Des détails que je trouvais tout a fait hilarant a quel point tout ce qui m'arrivait me semblait ireel. Et cette voix m'irritait.

- Vous comptiez faire quelque chose de particulier avec mon corps?

J'avais dit ca sur un petit ton moqueur en haussant un sourcil, avec un demi sourire. Non, maintenant que je savais faire cela, pourquoi m'ennuyer a reprendre un corps qui m'appartenait. Si je voulais, je pouvais prendre celui de Nastasia. Ou celui de Raviel. Ou celui de n'importe qui. Je me sentais plus puissant que jamais. Il n'y avait pas de limite a ma volonté.

Je me sentais puissant et surtout invincible. Une puissance sans limite. J'avais envie de l'eprouver a ce moment. Je pouvais sentir le coeur de cette servante qui battait. C'était le mien, en meme temps. J'avais l'impression de controler ce corps comme si il s'agissait d'une vulgaire marionnette. La douleur, une simple formalité. Je pouvais surement la faire disparaitre.

Je ne sais pas a partir de quand mon petit sourire moqueur s'était tranformé en un sourire froid. Nastasia avait du voir le visage de la servante se crisper, se deformer avec un rictus tout a fait malsain. Mon visage n'exprimait desormais que mon envie de controler tout cela. La puissance est quelque chose de terrifiant. Elle corrompt l'ame et le coeur de n'importe quel homme. Je n'étais plus vraiment un homme. Mais je pense que la corruption m'avait gagné.

La partie de moi qui n'était pas un homme devait combattre farouchement en ce moment. Non, c'était celle qui avait réfléchit sur ma condition. Je crois que j'étais en train de devenir... Un porte. Et je ne voulais pas devenir ce que je detestais.

Mais la corruption était maligne. Pour mettre a terre les portes, il fallait en devenir une. Faire exploser tout cela de l'interieur. Detruire les portes qui controlaient le destin de tous ici. Detruire.


-Je... Excusez moi, je controle encore mal ce corps. Je... Ou est Raviel?

Une voix en moi hurlait quelque chose " NE DEMANDE PAS, SERT TOI ! Elle n'est rien pour toi ! Un pantin de plus !" Je sentais une furieuse envie de m'arracher a cette enveloppe de servante ridicule. J'avais envie d'information, sans attendre !

Je m'arrachais de cette enveloppe corporelle. Non, cette fois, je ne pris pas autant de mesures qu'avec le paysan. Non, je m'arrachais de ce corps. Des parties de moi durent disparaitre dans la manoeuvre. Mais peu importe, cette douleur me grisa. Mon esprit se rua alors vers Nastacia.

Oh, bien sur, je n'aurais surement eut aucune difficulté a asservir son esprit ! Je me ruais vers cet esprit peu protégé. Tel un Lion se jette sur un mouton. Mais quelque chose s'interposa. Je ne sais pas ce que c'était, mais le choc était violent. Une créature puissante. Un autre Lion? Je comprenais. Les portes. Nastasia avait traversé la porte. Je ne pouvais pas la pietiner comme ces petits esprits.
Je regagnais le corps de la servante, plutot decu.

Pendant cet affrontement, La seule chose visible de ce qui s'était déroulé était un clignement de cils de la servante. Rien d'autre.

- Je... Il va mieux? Raviel? Il est avec... Enfin? La Tierce personne?

Plutot decu? Non, je bouillonnais de rage ! Comme un enfant qui était arrivé dans une porte fermée. Et qui était rentré dans sa chambre. Il était parti en la laissant en bazar. Il était obligé de le re ranger pour s'en servir. La, le visage de la servante exprimait ce que la servante elle me ressentait.

Concretement, le visage de Neil/Servante exprimait une terreur profonde. Mais le comble c'était peut etre le regard. Il était totalement détaché de l'expression du visage. Il exprimait simplement la colere.

Mon corps? Eh bien... En Premier temps, appellez moi Neil.

Elle encaissa la demande avec une pointe de colère. Pourquoi avoir menti sur cela ? Cette irritation l’aida à canaliser un peu mieux ses émotions et sa réponse fut sèche mesurée.

-« Bien. »

Mon corps, ou qu'il soit, A un morceau de verre d'a peu pres la taille de mon point enfoncé dans le crane.

Elle en lâcha son tas de vêtement. Son geste était tout à fait claire et ne fit que l’inquiéter un peu plus. Si c’était son crane qui était touché. Les chances étaient minimes. Il semblait prendre cela avec une légèreté. Pourquoi ?

- Vous comptiez faire quelque chose de particulier avec mon corps?

Ce ton là ne lui plaisait pas. Mais pour qui la prenait-il ? Une cruche avec qui on peut plaisanter sans problème. Si elle c’était écoutée sa main aurait volée sur ce visage amusé. La situation n’avait rien d’une plaisanterie. Qu’il pense ainsi était déplacé, et même irrespectueux.

-« Le sauver peut être. »

Petit à petit au fur et à mesure de déductions Nastasia sentit un nouveau malaise. Pourquoi ce Neil ne voulait pas retrouver son enveloppe. Et surtout pourquoi son regard devenait il si… sur de lui. Si elle s’était retrouvé dans sa situation elle aurait tout fais pour récupérer son corps.
Mais lui…

-« Mais je crois que ce n’est pas vraiment ce que vous voulez… n’est ce pas ? »

Son intuition lui criait de s’éloigner. Déjà elle jetait un coup d’œil vers la porte de sortie. Il y aurait toujours les gardes. Ils l’aideraient surement. Ou si il gardait la force de cette femme elle pourrait le mettre à terre si jamais…

Je... Excusez moi, je contrôle encore mal ce corps. Je... Ou est Raviel?

Pourquoi s’excusait-il ? Du remords ? Elle en doutait. Elle en doutait réellement. La petite lueur qu’il avait eut Nastasia la connaissait. Elle la connaissait même très bien. Seul le pouvoir peut la créer.

Il y eut comme un instant de battement. Sans comprendre pourquoi la jeune fille sentait sa gorge se serrer. Ce regard. Il lui faisait froid dans le dos. A quoi pensait-il pour avoir une telle expression ?

Très lentement elle recula encore. Hier elle avait vue boujoir en argent sur une table. Une arme de secours comme une autre. Sa main trouva le bois derrière elle.

-« Il est encore entrain de dormir. »

Lentement encore elle l’attrapa. Ses yeux gris étaient fixés sur lui. Pourquoi était il aussi étrange ?

-« Je vais demander à un garde d’aller le prévenir que vous êtes revenu. »

-Vous la connaissez? C'est peut etre une connaissance a Raviel?

Elle savait mentir n'est ce pas ?

-Il sagit d'une simple vagabonde. Elle est repartit pendant votre absence."

Mais je dois vous parler de quelque chose de... plus preocupant, a mon sens.

-"Plus préocupant que le fait de vous en prendre à des innocents ?"

Alle avait demandé cela sur le ton de la conversation mais ses yeux étaient durs. Plus durs que l'acier. Aussi solice que son reproche. Cela ne sembla pas réelement le perturbé/ Il avait l'air très concentré sur son sujet. Elle attendit sur ses garde.

- Les portes. Elle sont...

Il s'arrêta. Qu'avait il ? Il s'était lui même lancé dans ce sujet. Et malgré sa réserve Nastasia était maitenant intéréssée. Elle put voir toute la tention apparaître sur son visage. Que se passait il ? Elle fut tout de même intransigeante. Elle voulait savoir ![:i]

-"Sont ? "

[i]Il n'avait pas l'air bien...

-Elles vivent. Et pourtant, Elles sont mortes. Mais Elles veulent vivre. Je...

Le sang commença à couler. Et là la jeune russe s'inquiéta pour de bon. Il n'allait pas encore s'en prendre à quelqun ?! Elle avança vers lui avec colére.

-"Que lui fait vous ?"

-Les Portes ont une conscience. Elles ont un plan. Nous sommes... Tous des... Jouets. Le but ultime étant.. La vie.

La jeune femme ne comprenait pas cette suite de mot. Ca n'avait pas de sens. Ou alors un sens qu'elle ne pouvait encore concevoir. Mais pourquoi voulait il le lui dire ? Alors que quelques minutes plus tôt c'était la menace qui grondait sur elle. Et maintenant le garde était blanc comme un mort....

- Non, Rien. Je dois prévenir Raviel.

Nastasia avançait d'un pas encore. Une angoisse sourde montait en elle devant l(attitude de ce possésseur. Sous ses yeux le garde changea encore. Il retrouva ses deux yeux. Et puis cette phrase. Sa voix fut moins assurée quand elle demanda.

-"Le prévenir de quoi ?! Dites moi ? Vous me fait peur avec vos mots."

Une vagabonde? Une ? Qui connaissait Raviel? Eh bien, la seule personne qui connaissait Raviel, c'était bien Nao. Oh, les portes avaient été tout particulierement attentionnée avec cette fille. Comme si elle lui préparait un grand avenir.

Par contre, quand Nastacia avait parlé d'innoncents, je m'étais retenu de repondre.
Des "innocents?" Mais a quoi pouvait elle bien pensé ! Elle était resté trop longtemps dans des salons chauffés. Elle avait totalement perdu le sens des réalités. Ces innocents, si ils apprenaient sa nature extra planaire, elle aurait le droit a des ennuis. Nous étions dans un monde dangereux ou tout le monde pouvait te vouloir du mal, simplement a cause de ta difference. Un bébé, c'est innocent. Des lors ou il grandit, il est corrompu par le monde, la société. Son innoncence disparait comme s'effondre un chateau de carte. Pourtant, l'enfant se construit.
Elle, qui n'était meme pas capable de se defendre, voulait defendre des gens qui lui voudraient potentiellement du mal? Non, laissez moi rire.
Ces pensées la bouillonnait, mais mes levres ne bougaient pas.

Je ne captais plsu rien a cet univers. Les sens du gardes étaient flous. Je ne sentais que du sang dans ma bouche. Enfin, la bouche du garde.

Nastacia s'était approchée avec colere, lorsque le garde s'était mis a saigner. J'aurais voulu lui dire que je n'étais pas la cause de cela.

Je sentais qu'elle continuait a s'approcher. Pourtant, je ne voyais plus rien. Je ne sentais plus rien. Je savais quel s'approchait.

Je m'arretais. Pourquoi étais je si faible? Ce corps, il ne m'appartenait meme pas ! La douleur était inexistante. Je sentais mon esprit eveillé. Et le corps endormi. Ce corps qui n'était pas le mien. Pourquoi m'embarassais je constemment de scrupules.... Apres tout, j'étais pensant. J'étais puissant et sans limite. C'était la premiere fois qu'on m'imposait une bariere, certes. Je n'avais pas reussi a detruire la barriere. Mais on peux toujours la contourner.

Commencons par regler les problemes. Je me tournais vers le corps du garde en lui meme. J'examinais toute l'organisation du corps. J'avais quelques notions en biologie du corps humain. Bon, deja, ces veine qui étaient dilatés, on s'en occupait. On réduisait le taux d'adrenaline et de t, on expulsait des toxines. On evacuait le sang, lentement.... On activait le corps pour qu'il recupere plus s'oxygene et l'utilise plus efficassement....

Le garde commenca a sortir un mouchoir. Il s'essuya le visage, et se moucha. Le mouchoir était taché de sang. mais, le visage était propre. Sauf cet marque a l'oeil. Elle était plus que jamais visible. Je me redressais. Moi et le garde. La marque se rependait sur le torse du garde ainsi que le long de son bras. Je sentais que je controlais parfaitement ce corps.

-Je vous fais peur avec mes mots? Ne craigniez rien, Nastacia, vous etes en Securité.

J'avais modifié les cordes vocales, legerement; C'était avec ma voix d'origine que j'avais parlé.

Peut être que ses mots avaient réussit à percé l'assurance de ce manipulateur. ou peut être qu'il comprenait seul la cruauté de son attitude. Quoi qu'il en soit elle vit le possédé reprendre un peu de couleur. Et se mouvoir de maniére plus simple. Bien. Elle s'arrêta toujours attentive.

-Je vous fais peur avec mes mots? Ne craigniez rien, Nastacia, vous etes en Securité.

Quelques secondes s'échappérent sans que la jeune russe ne put répondre. Cette voix... elle la reconnaissait parfaitement. Ce qu'elle avait dit aurait de quoi lui tirer un rire. La prenait il pour une simple d'esprit ? elle seule avec un être aussi puissant, en sécurité.

Elle sourit de bonne grâce.

-"Je n'en suis pas aussi sûr que vous.
Mais j'espéres que votre parole est honnéte... je détesterais que les choses tournent mal."

Elle regarda les trace sonmbre sur la peau du serviteur. Non elle n'était pas confiante du tout. elle le cacha tant bien que mal. Aprés tout elle n'était qu'une jeune femme du XXI siécle qui vivait des choses inouies.

-"Pourquoi insister autant pour voir Raviel ?"

-"Je n'en suis pas aussi sûr que vous.
Mais j'espéres que votre parole est honnéte... je détesterais que les choses tournent mal."

Des choses qui tourneraient mal? Effectivement, elle qui était attaché a son corps, ca serait ennuyeux. Mais, je ne me sentais pas de la tourmenter avec cela. J'avais d'autres choses en tete. Nastasia fixa les stigmates noires sur le corps du garde. Elle ne semblait vraiment pas en confiance. Elle avait l'air un peu perdue. Non, pas perdue. Isolée était le terme. Je contemplais cette scene quelques instants. Les murs de pierre sombre, avec des teintes variées. Un lumiere matinale plutot pale entrait par la fenetre. Et au milieu de cela, elle était la, a me fixer avec ses yeux gris.
Un tableau que j'aurais voulu graver quelque part. Je me contenterais de garder cette image dans mes souvenirs.

-"Pourquoi insister autant pour voir Raviel ?"

-Je vous laisse deviner. La derniere fois que je l'ai vu, il était dans un coma profond pour une cause mysterieuse. Je voulais voir si ma "forme" presente pouvait l'aider... Enfin, vous n'avez pas l'air de vous inquieter outre mesure, je présume qu'il va mieux.

J'étudiais le corps du garde en details. C'est fou le nombre d'organe que l'homme avait.... Et tout ces os... Et ces musles... Tout ca relié par ces petits capillaires, la.... Et tout ca magnifiquement orchestré par... Justement, c'était ca qui était magnifique. Chacun des elements était indispensable. Une parfaite harmonie. Toute cette machine avancait aux batements régulier d'un pouls.Je me sentais presque a regretter mon corps. Je devrais féliciter celui qui avait créé une telle créature... Un équilibre majestueux. Une machine a lutter contre l'entropie. ( Je crois que c'est une variété de cactus qui grandit dans l'estomac des gens a leur mort.)

Je clignais des yeux. Ca, j'oubliais toujours de le faire avec ce nouveau corps. Ca devait etre plutot destabilisant pour mon interlocuteur.

-Je vous laisse deviner. La derniere fois que je l'ai vu, il était dans un coma profond pour une cause mysterieuse. Je voulais voir si ma "forme" presente pouvait l'aider... Enfin, vous n'avez pas l'air de vous inquieter outre mesure, je présume qu'il va mieux.

-Bonne déduction...

Si c'était pour cela. Si c'était pour aider. Pourtant elle doutait toujours de ces bonnes intentions. Elle avait bien vue ce qu'elle avait vue. Cet homme n'avait rien d'un saint.

Mais ici, seule, elle ne pouvait rien faire. Encore quelques instant elle l'observal, imobile tel une statut de sel. Avait il conscience de ce qu'il réalisait. De toutes les lois de la nature qu'il réussissait à enfriendre ? Nastasia en avait des frissons.

Peut être que Raviel... et Nao seraient comment inverser tout ça.

La demoiselle avança vers la petite piéce adjacente. Sur le pas de la porte elle se tourna vers lui.

-"Je met un habil acceptable et nous allons le voir."

Elle ne lui laissa guere le temps de réfuter et referma la porte derriére elle.

Sur la chaise se trouvait une autre robe au ton gris perle longue chaude et simple parfaite pour elle. Il y avait aussi des bas et une paire de chaussures en satin.

Heureusement la jeune femme avait l'habitude de tout ça. Elle attacha ses cheveux bruns en un chignon quasi parfait. Puis elle rouvrir la porte et traverssa la pièce sans le moidre signe d'angoisse. Bien.

Elle alla à la porte d'entrée.

-"Venez"