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 A la table des légendes arthuriennes (ouvert)

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Nastasia Valdinach
Pégase de Roche
Nastasia Valdinach


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MessageSujet: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyVen 5 Déc - 20:55

La première sensation que Nastasia retrouva en toute conscience fut celle de la terre meuble sous les pieds Par réflexe ses yeux regardèrent le sol inconnu. Et en effet elle se trouvait dans une boue humide qui ressemblait à si méprendre à des ses sables mouvants. Elle lâcha délicatement la main de son protecteur.

Et en digne jeune fille de bonne famille elle avança d’un pas en relevant sa robe légèrement salie. Le second constat fut la température, après la chaleur du littorale, c’était assez brusque, un froid humide presque hivernal… à quel moment de l’année se retrouvaient ils ? Il n’y avait plus de vent juste une légère brise qui agitait les feuillages.

Car voilà le plus évident, ils étaient entourés d’arbres. Une forêt… aussi loin que pouvaient se porter ses yeux gris. En étudiant le paysage la jeune femme remit son manteau. Alors qu’elle tournait sur elle-même un détail l’arrêta. De l’autre côté, une lisière. Entre les troncs elle discernait la lumière qu’une fin de soirée, un couché de soleil. Les journées passaient donc si vite en voyageant ? Pouvait-elle encore compter en journée d’ailleurs ?

Plus encore contre se soleil couchant la silhouette d’une bâtisse. Un château. Sa curiosité envers l’histoire immédiatement sollicité la jeune russe avança automatiquement vers lui. Lequel était ce ? Et à mesure qu’elle approchait elle entendait plus de son. La rumeur d’une ville. Maintenant que son regard englobait l’ensemble, en effet il y avait une ville.

Pour sur pas de son époque. Elle se prit à divaguer. Se pouvait il vraiment qu’ils aient remonté aussi loin dans le temps ? Un sourire ravie se dessinait petit à petit sur son visage.


-« Le Moyen Age. »

Un son de cors de fit alors entendre, et vers leur droite sonnait la réponse d’une meute. De la chasse ? Il y aurait donc une famille noble dans ce château ? Nastasia était encore plus intriguée. A présent assez prêt elle distinguait une langue… de l’anglais. Ou au moins des racines anglaises. Se pouvait il que pour la seconde fois la voyageuse revienne sur cette île ?

Son esprit chercha dans l’Histoire. Camelote la table ronde Arthur… ses délicieux moments de rêverie de l’enfance.


-« C’est le monde des légendes… quelle belle aventure. »

Ses hésitations envolées, Nastasia ne pensait qu’à la découverte. Elle se rappelait de ses propres racines, princières jadis. L’héritage familial réveilla un brun d’orgueil en elle, et elle en oublia la plus simple prudence. Elle voulait voir les tapisseries les armures… tout.

Et voila elle était déjà visible et avançait vers le petit village en ligne droite. Une allée assez large pour laisser passer un attelage avait été creusée. Mais celle si débordait de la vie paysanne quotidienne. Quelques bandeaux le regard au vague tombèrent sur la jeune étudiante. Il n’en fallait pas plus pour déclencher la rumeur.
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Neil
Pégase de Roche
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 8 Déc - 16:12

J'étais étonné. Pas d'impressions désagreables, Je n'apparaissais pas a 20 mettres du sol, dans les airs. Mais, le sol était boueux et aussi traitre. Je dérapais legerement, manquant de me trubucher. Je lachais la main de raviel, de peur de l'entrainer avec moi dans ma chute. Enfin, je me stabilisais enfin, tant bien que mal. Satisfait de moi, je venais de perdre une occasion de me ridiculiser et de salir mes vetements.

Nastasia bondissait deja. Elle jetait des regards un peu de partout. Le soleil se couchait. Elle semblait rayonner de joie et semblait plus qu'intriguée par les environs. J'haussais un demi sourcil. Nous n'étions pas en classe verte.

Ce bois me rappellait quelque chose. Oui. C'était sans se tromper le bois d'Avalon. Le chateau, au loin aussi était celui de l'empereur d'acier d'Avalon. Mais, dans mes souvenirs, il était mobile et motorisé. Entouré d'autres forteresses d'acier. Et puis, ce chateau n'avait pas Dragonis, la tour de poudre. Elle avait défait plus d'un royaume ennemi. Elle avait permis de creer l'influence de L'empereur d'acier en Avalon. J'avais participé a sa fabrication. Mais la, c'était juste des... Pierres La forteresse de l'empereur d'acier avait été ? L'air n'était pas empli de poudre, mais il y avait des relents de Purin. Je n'étais pas en Avalon, c'était la certitude. Mais, il devait exister des mondes similaires.

Un bruit de cor. Des voix se firent entendre. Ce n'était pas de l'Avalonien.

Nastasia avait dit quelque chose et je ne l'avais pas écouté. Je n'avais meme pas remarqué que nos empruntions deja un chemin qui menait a un petit village. Decidement, nous n'étions pas en Avalon. Comment s'appellait cet endroit?
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Raviel
Griffon d'Argent
Raviel


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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 8 Déc - 21:04

Un pied au sol, le regard vers l'horizon, Raviel tentait de déterminer l'époque dans laquelle ils venaient d'arriver. A première vue, ils étaient à l'époque du moyen âge. Le son du cor, les chevaux, les paysans dans le village face à eux, il ne pouvait pas se tromper. Il fut surpris de voir Nastasia s'élancer vers celui-ci sans la moindre retenue. Il soupira légèrement face à tant de naïveté tout en la rattrapant sans grande peine. Clavis l'avait apparemment suivit, c'était une bonne chose, il n'aurait pas à faire la navette ainsi.

Une fois près de Nastasia il attrapa sa main puis l'emmena rapidement dans une des ruelles du village afin de se soustraire de la vue des chevaliers qui arrivaient sur leurs fiers destriers. Il jeta un bref regard vers eux, notant au passage leur blason, celui de la table ronde. Apparemment ils étaient à l'époque du Roi Arthur. C'était une bonne chose dans un certain sens. Il lâcha ensuite Nastasia et lui dit d'un ton très calme cachant cependant une pointe de nervosité, toujours dans un russe des plus parfait.


"Je ne pourrais pas toujours vous protéger, Dame Nastasia. Tâchez d'éviter ce genre d'escapade à l'avenir."

Il se tourna vers Clavis, il avait apparemment compris le sens des mots de Raviel, il n'en demandait pas plus. Son vrai nom ne lui revenait toujours pas. C'était plutôt désagréable comme sensation, et le visage de cette fille ne cessait de lui apparaître. Qu'est-ce que tout cela pouvait bien signifier? Il secoua légèrement la tête comme pour chasser ces idées puis dit à ses deux compagnons tout en affichant un petit sourire complice.

"Je pense qu'il serait préférable de faire un peu de shopping afin de nous fondre dans la masse..."

Ce qu'il entreprit de faire en prenant à nouveau la route principale du village, se dirigeant vers ce qui ressemblait le plus à un marché. Il essayait d'être le plus discret possible, se fondant dans la masse afin de ne pas trop attirer l'attention. Son arme soigneusement cachée, à l'abris des regards indiscrets. Il savait que trop bien que les rumeurs avaient tendance à se propager rapidement en ces lieux.
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Nao
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Nao


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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 8 Déc - 21:20

Encore cette sensation de tomber. Finalement, on s'y habituait. Elle tomba sans grande difficulté pour une fois, à quatre patte sur un sol terreux et humide. Sa mâchoire se deserra peu à peu avant qu'elle n'ouvre enfin les yeux.
Une forêt. Elle avait presque envie de dire "comme par hasard". Elle espérait cependant de tout son coeur ne pas être retourné dans le jurassik, car cette fois elle était seule.
La jeune fille se releva d'un mouvement fatigué. Elle n'avait pas dormie depuis deux jours. Quelque chose la rassura. Cette forêt n'avait pas la même odeure que celle de la préhistoire. Avec un immense soulagement, elle reconnu des traces de pas d'homme sur son chemin.
Tout en sortant une barre de céréales de son sac à dos parmis tant d'autre qui lui restait, elle suivit les traces de l'humain en question. Traces qui avaient l'air de se réveler fraîches et multiples... Un groupe ?

Nao rangea le sachet plastique dans son sac. Il fallait éviter de laisser ce genre de "dêchets" par terre, cela pourrait intriguer les populations, puisqu'elle avait admis qu'il y en avait.

Puis, lorsqu'elle sortie du sentier, une petite plaine s'étendait devant elle, en hauteur. Derrière celle ci s'envolait de la fumée... Ainsi que des rires et de la musique. Elle s'approcha un peu plus, et pu apercevoir des tours au delà de cette vallée. Lorsqu'elle fut à son sommet, son coeur fit un bond de joie.

Il lui fallut très peu de temps pour reconnaître l'époque. Les marchand de la ville un peu rustre, le style vestimentaire paysans et peu soigné, les chevaliers déambulant la ville sur leur estriers... Un immense chateau de pierre protégé par des murs de la même pierre, des canons menaçant les éventuels ennemi...


*..Je vais enfin m'amuser. Allez...je reste ici quelques temps, et je retrouverais une porte ensuite...*


Elle se souvint qu'il fallait qu'elle fasse attention à ses propres vêtements, sa manière de parler, et tout ce qu'elle savait. Elle était consciente qu'il en faudrait de peu pour qu'on la jette au feu en la traitant de sorcière.
C'est pourquoi elle jeta un oeil à ses vêtements. Avec tous ce qu'elle avait parcouru pendant si peu de temps, et le peu de fois où elle avait pu faire une toilette rapide l'avait rendu exactement similaire à ce genre de personne. C'était parfait.
Sauf...Qu'elle était n'était pas en robe comme toute les femmes. Elle sortie un miroire de son sac, sa bouille était tellement sale qu'avec les cheveux court, elle serait passé pour un garçon aisément.
Nao sortie alors un chouchou de son sac, et s'attacha les cheveux en queue de chevale qu'elle coinca dans son col. Elle s'ébouriffa un peu quelques mèches courtes et s'examina de nouveau.
So perfect.
Sauf qu'elle avait les cheveux d'un gris claire plutôt étrange. Mais ça, ça avait toujours été.
Lorsqu'elle entreprit enfin une descente discrète de la vallée, ses yeux se posèrent sur le petit groupe qu'elle avait dû suivre grâce aux traces de pas. Leurs tenues ne faisait aucun doute. Ils n'étaient pas d'ici non plus.
Mais le plus surprenant, c'est quand l'un d'eux tourna subitement la tête sur le côté. Il ne fallut pas grand chose pour qu'elle le reconnaisse.

*...Ra...Raviel ?!*


Dans sa surprise, la jeune fille trébucha, et descendit la pente en roulade avant de terminer sa descente dans un gros buisson.
Ses idées étaient dans un désordres total. Le tournis n'arrangea rien.
Un flash back se déroula sous ses yeux. Le jeune homme qui leur ordonnait de traverser la porte, à Zenshan et à elle, tandis qu'une balle le traversait. Nao le revoyait tomber sur le côté, les yeux dans le vide et grands ouverts.
Le souvenir éveilla des frissons et une boule au ventre. Cependant, le fait de le retrouver là, maintenant, éveillait d'autre chose bien plus complexe encore.
Allait t'il mourir ou était t'il mort ? Etais ce son propre passé ? Avait il été soigné ? Ou cela ne lui était peut être pas encore arrivé. Dans ces cas là, cela voudrait dire qu'il aurait déjà voyager avant qu'elle ne le rencontre.

Sa mâchoire s'était serrée de nouveau. Trop d'information avait été diffusée en une seule image.
Elle se redressa avec difficulté, tentant de se dégager de ce buisson envahissant. Elle avait décidé de les suivres.
Cependant, le temps qu'elle reprenne complètement ses esprits et qu'elle soit de nouveau sur pieds, ils avaient disparut. Au milieu de la place, elle s'empressa de fire mine de s'intéresser aux produits que les marchands vendaient. Discretion avant tout.
Elle profita d'un groupe d'un couloire remplie d'une foule de personnes pour se faufiler et avancer plus vite sans qu'on ne l'aperçoive. A cet instant, elle les vit passer dans une ruelle. Articulant une injures sans la prononcer vraiment, elle fut ralentie par le courant en contre sens des gens allant et venant. Engloutie dans la masse, elle ne put atteindre la ruelle au moment voulut. Une fois qu'elle y arriva enfin, ils n'étaient déjà plus là.
Elle la traversa tout de même à vive allure, ne perdant pas espoir. Elle faillit marcher par ailleurs sur un chat mort, et ralentie sa course, écoeurée.
Puis elle entendit des voix. Calmes, et parlant une langue qui lui étaient complètement étrangères. Elle savait qu'elle se trouvait à peu près en angleterre, mais...
Ce n'était pas de l'anglais. Que non.
Elle ne reconnut en rien cette langue. Cependant, elle reconnu deux voix.
Celle du "mort" qu'elle avait remarqué tout à l'heure, ce qui lui indiqua qu'elle les avait rattrapé, et qu'ils étaient dans un cul de sac derrière ce mur qui les séparait eux et elle. Puis une autre voix...

*Neil ?!*


Une bouffée de colère monta. Lui qui l'avait lâchement abandonnée face à un monstre sanguinaire. Elle lui en voulait affreusement. Lorsqu'elle lui reparlerait, elle lui ferait comprendre son mécontentement.
Elle resta cependant quelques temps ici, à les écouter. Son coeur battait vite. C'était à présent ce qu'elle connaissait qui devenait étrange. Et non l'inverse.

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Raviel
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 8 Déc - 22:57

Après une courte marche ils arrivèrent à quelques stands proposant divers tissus d'une grande beauté. De vrais habits d'époque, à n'en pas douter. Il les observa d'un œil attentif pensant qu'il serait préférable de prendre des vêtements de riches mais cela ne serait pas facile. Ils n'avaient pas d'argent et ne devaient pas non plus éveiller trop l'attention. Que devait-il faire? En y réfléchissant bien cela ne serait pas vraiment gênant.

Il alla à la plus belle des échoppes afin d'interpeller le vendeur. Il avait au préalable enlevé ses lunettes afin d'éviter les questions gênante à leur sujet. Il l'observa en silence, et alors que celui-ci s'apprêtait à parler un lourd silence s'installa. Raviel ferma les yeux après quelques instants, et c'est à ce moment que le vendeur se mit à sourir, proposant les vêtements qui s'offraient à eux de manière très courtoise. Ils choisirent alors avec soin leurs habits pour ensuite s'engouffrer dans une ruelle en silence. Une fois cachés il leur dit toujours dans un russe des plus propre et plus clair.


"Je vous expliquerai plus tard ce qui c'est passé à l'échoppe."

Ses deux compagnons l'observaient d'un air à la fois craintif et interrogateur. Il y avait toujours autant de mystère qui planait autour de Raviel. Il enleva son haut tout en se tournant afin d'enfiler ses habits d'époque dans le plus grand calme. Il leur dit alors tout en prenant le pantalon et en empruntant le chemin vers la rue adjacente.

"Je vais finir de me changer, je reviens."

Mais alors qu'il posait son regard sur la rue un étrange sentiment le parcouru, comme une présence. Il jeta un œil aux alentours pour apercevoir au coin d'un mur une personne dépasser. Il s'avança discrètement vers la silhouette pour l'empoigner d'un geste brusque, le plaquant contre le mur de la rue dans laquelle il se trouvait, son bras sous sa gorge. Alors qu'il s'apprêtait à lui parler il resta figé, relâchant peu à peu son étreinte. Ce visage... Il le connaissait. C'était elle, la jeune fille qui le hantait depuis quelque temps. Il lâcha totalement prise avant de dire d'une petite voix douce dans la langue de cette personne tout en faisant quelques pas en arrière.

"Toi... Tu es Nao... C'est..."

Une vive douleur l'atteignit alors, le forçant à mettre un genoux à terre. Il poussa un hurlement de douleur alors qu'il pouvait voir peu à peu une lumière s'installer devant ses yeux, le plongeant dans un monde d'une blancheur sans pareil. Puis il perdit brusquement connaissance, s'effondrant sur le sol.
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Nao
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 8 Déc - 23:12

Alors qu'elle entendait des pas s'approcher dangereusement, elle fut surprise par un brusque mouvement violent de la part de Raviel, certainement, elle ne voyait pas Neil réagir d'une façon aussi audacieuse.

Plaquée entre le mur et lui, ses joues virèrent au rouge. De la surprise, de la gène, et de l'incompréhension totale passait dans leurs regards.

Il la lâcha peu à peu, comme si lui même venait de voir un fantôme.
Elle fut rassurée de voir qu'il se souvenait d'elle, cela signifiait qu'il avait bien été soigné. Mais cette surprise était bien trop importante. Comme si...

Comme si cela faisait des siècles qu'il ne l'avait pas vu.
Il tomba à genoux. Elle s'apprêta à le retenir lorsqu'il poussa un hurlement à lui en faire péter les tympans. Désarçonnée, elle recula maladroitement, les mains sur les oreilles, avant de se précipiter une nouvelle fois, malgré les gestes d'une prudence incroyable, elle était auprès de lui mais ne le touchait pas.
Comme de peur de provoquer une nouvelle catastrophe. Il s'évanouit devant elle, sous ses yeux et sa mine pâle de fatigue et d'effroi.

Son coeur battait tellement vite dans sa poitrine qu'elle en eu le tournis. Ce hurlement allait alerté les chevaliers. Il était habillé en riche, elle en paysanne, ou plutôt en paysan ou pauvre marchand, on allait penser à une agression. Elle tourna à l'angle, repéra une jeune fille élégante qui accourait accompagnée du certain Neil. Elle recula de la ruelle, et s'échappa une nouvelle fois, à présent certaine qu'il était entre de bonne mains.


Ce n'était pas le moment d'apparaître, elle devait comprendre. Pourquoi ces réactions ? Avait t'il voyagé après s'être soigné ? L'avait t'il vu, elle, mourir ? Sa gorge se noua. Rien n'était certain. Ces portes semaient l'illusion et le chaos dans les esprits. Qu'était le futur, le passé de chacun ? Seul le présent était certain à ce jour. Le destin pouvait changer d'une seconde à l'autre. Tout comme l'existence de quelqu'un.

Elle les suivrait, certes, mais de loin, très loin. Leurs traces, leurs passage, leurs dires, etc. Elle attendrait le bon moment pour apparaître, le moment où elle jugera bon de se réunir une nouvelle fois.

La jeune fille s'enfuit donc, telle une voleuse ayant commis son crime. Le visage invisible derrière ses cheveux.
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Nastasia Valdinach
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 8 Déc - 23:22

Nastasia se sentit attraper brusquement et conduite à l’écart. Elle regarda Raviel dans les yeux avec une certaine froideur. Ce comportement autoritaire envers elle ne lui plaisait pas. A croire qu’elle se retrouvait sous tutelle. Et si elle respectait et écoutait ses paires notre jeune étudiante refusait d’être considérer comme l’enfant.

C’est là qu’elle entendit le bruit des sabots et aperçut le reflet métallique des armures. Des chevaliers ? Elle croisa les bras en attendant qu’il s’explique.


"Je ne pourrais pas toujours vous protéger, Dame Nastasia. Tâchez d'éviter ce genre d'escapade à l'avenir."

Elle hésita entre le rire ou l’agacement, mais retrouva le calme neutre des siens. Et souligna chaque mot avec une certaine ironie.

« Sir Raviel… merci mais vous savez je suis capable de me protéger. »

Son ton était ferme et elle l’accompagna volontairement d’un charmant sourire, quoique qu’il fut plus disant, plus russe. Il venait de mettre à mal la part la plus ancré de sa personnalité. Mais elle ne voulait pas se fâcher maintenant ici.

"Je pense qu'il serait préférable de faire un peu de shopping afin de nous fondre dans la masse..."

-« Bonne idée oui. »

Ils se plongèrent à nouveau dans la foule. Clavis ne parlait pas beaucoup. S’en voulait il d’avoir mentit. Elle en doutait. Il lui donnait l’impression d’être une ombre silencieuse observatrice et surement rusé. Sans oublier qu’il y avait cette impression étrange… elle en apprendrait plus. Bientôt.

Après environs cinq minutes de piétinement au milieu d’une foule compacte un petit espace se libéra leur permettant de s’arrêter. Cela juste devant une échoppe non pas de vêtements mais de sellerie. Ils n’avaient pas de chevaux, inutiles donc.
Mais un peu plus loin dans la rue sur le même bord Nastasia vit l’enseigne. Un morceau de bois sur lequel était gravé la silhouette d’une robe. Parfait. Elle se retourna vivement vers les deux garçons avec un sourire confiant.

Et au moment se repartir ses yeux gris se posèrent un quart de seconde sur quelqu'un au loin. Il ou elle ? Elle n’était pas sur. Mais par contre elle voyait bien ses yeux poser sur eux. Qui était ce ? Une intuition étrange la poussait vers cet inconnu. Pourtant il y avait des choses plus urgentes. Un peu à regret elle se détourna pour avancer vers la boutique.

De loin elle avait cru trouver une boutique il ne s'agissait que d'une simple échoppe. Un homme âgé à la longue barbe blanche était devant son étallage, penché sur une paire de sandale. Il travaillait à la lueur de plusieurs bougies, et leva doucement la tête en entendant son pas.

Nastasia s’appliqua dans une délicate révérence ses mains blanches ouvertes gracieusement en signe d’accueil. Dans ce monde de roi mieux valait observer l’étiquette. De plus c’était assez intéressant de mettre à l’épreuve son éducation de veille aristocratie.

Avant qu'elle n'envisage quoique ce soit les choses étaient prisent en main, encore une foi. Elle observa Raviel devant le commerçant. Il prenait déja ce qui lui convenait sans se soucier de se présenter. La jeune fille ne l'arrêta pas bien que ce comportement tout naturel avait quelque chose de suprenant, quand on savait d'ou ils venaient.

"Je vous expliquerai plus tard ce qui c'est passé à l'échoppe."

[i]La jeune femme acquiesça sans vraiment comprendre de quoi il parlait. Puis détourna les yeux en voyant la chemise voler pour être remplacée. Elle se concentra sur le vendeur et lui souri poliment avec cette réserve commune à sa tradition.Son anglais fut clair lent avec ce petit roulement exotique.


-« Nous repasserons peut être plus tard. »

Elle se redressa souplement et inclina doucement la tête. Ses mains se rejoignirent devant son ventre avec une grâce toute étudiée. Son regard gris perle se posa sur le marchand lui montrant le respect et l’assurance d’une femme de sang bleue. Puis ils partir plus loin dans la rue.

"Je vais finir de me changer, je reviens."[/color]

Elle le regarda s'éloigner et retient juste à temps et "Pourquoi" curieux.

Ils n'étaient plus que deux devant ces tablés diversses d'objets. Nastasia intriguée regarda une besace de tissus souple et tannée. Elle était jolie. La jeune femme demanda à Neil.

-« Qu’en penses-tu ? »

[i]Oui elle était passée au « tu ». Mais les dame pouvait se le permettre avec leur… gardes ? Une comédie comme une autre n’est ce pas ?
C’est alors que le cri leur arriva. Promptement Nastasia lâcha la robe qu’elle observait. Elle ne bougea pas d’un pouce mais le gris de ses yeux montrait sa question. Est-ce qu’elle voyait juste en pensant que ce hurlement venait de leur compagnon de voyage.


-« Clavis ? »


Dernière édition par Nastasia Valdinach le Mar 9 Déc - 19:03, édité 2 fois
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Neil
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMar 9 Déc - 13:11

Il y avait eut une odeur absolument immonde. Ce n'était pas la pourriture des alentours. Cela venait de loin. Je ne laissais rien paraitre. Je devais être le seul a l'avoir senti. Je m'étais retourné, comme si on m'avait pincé. Oui, je le craignais, cela voulait dire que quelqu'un avait emprunté une porte. Discrètement, je m'étais retourné, regardant avec mon œil noir. Au loin, vers la foret, quelqu'un marchait. Je voyais une aura bleutée et limpide. On nous suivait. Je continuait le chemin.

Raviel nous exportait a nous changer. Ça, Jamais. Je ne comptais pas rester ici a m'acclimater. Peut importe, je ne parlais pas cette langue. Je ferais tache, dans tous les cas. Raviel alla dans l'échoppe et ressortit. Je me retrouvais a faire du shopping avec Nastacia. Elle me montrait une robe bleu, discutait avec le gérant dans une langue qui m'échappait toujours. Raviel était sortit. Je clignais d'un œil. Les deux auras ne faisaient qu'un. Raviel venait de rencontrer notre poursuivant. Bon, autant être franc, je n'écoutais pas du tout Nastasia. Je regardais de mon demi œil ce qui se passait. je n'entendais rien, et voir une grosse lumière bleutée ne m'informait pas plus sur ce qu'il se passait. Nastacia m'avait dit quelque chose en Avalonien, mais je n'avais toujours pas écouté.

Je me tournais vers elle , la dévisageant. Comme si elle m'avait sorti d'une rêverie un peu profonde. Je me sentais mal a l'aise. Bon, bien sur, je pourrais toujours dire que la douleur de mon œil, etc, etc... Ses yeux gris me semblèrent encore extrêmement familiers. Je passerais d'une rêverie a l'autre, plongeant dans ses yeux. Un monde gris, doux et limpide.

Mais une fois de plus, quelque chose brisa ma rêverie. Un cri. Je clignais, regardant avec mon œil noir. Les auras se séparaient.


-Clavis?

Je sortais soudainement de la battisse, laissant Nastacia avec ses fanfreluches. J'arrivais sur la ruelle. Au loin, quelqu'un courait. Et Raviel était au sol. Le cri ameuterait des gens. Et peut être la garde. Bon, j'étais le seul dans la ruelle, avec quelqu'un qui fuyait au loin. J'aurais aimé connaitre ce langage pour hurler un truc " La bas, a l'assassin. " . Au moins histoire de détourner l'attention des gens.
Je m'approchais de Raviel. Je me penchais, tâtant son pouls au niveau du poul.. Le rythme était régulier. Il ne semblait pas saigner, ni avoir reçu un coup. J'avais agi comme ça sans réfléchir.

Un Badaud venait d'accourir. J'étais seul, dans une ruelle, avec un homme a terre. J'étais habillé étrangement et je ne parlais pas la langue.
J'étais foutu.
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Nastasia Valdinach
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMar 9 Déc - 18:10

Il ne lui répondit pas et couru dans la ruelle pour voir ce qui se passait. Nastasia regarda l’espace vide qu’il venait de laisser et hésita sur la conduite à tenir. Bien sur elle espérait que leur compagnon n’est rien. Mais est ce que sa présence ne compliquerait pas les choses ?

La nuit était presque là maintenant, le village commençait à allumer ses feux. Peut être que dans cette semi obscurité elle ne se ferait pas remarquer. Elle laissa donc les robes avec un sourire contrit et se dirigea vers le cri.

Quand elle arriva Neil était seul penché sur Raviel évanoui.

Alors qu’elle allait se baisser pour lui parlé une voix se fit entendre forte et autoritaire.


-« Halte là ! Que se passe t-il ici ? »

Nastasia sentit sa poitrine se stopper net, et contrôla du mieux qu’elle le put sa panique. Dans un mouvement qu’elle dessina le plus lentement possible elle fit volte face devant les deux chevaliers qui se tenaient juste derrière eux.

Ils étaient arrêtés à l’entrée de la ruelle, à cheval accompagné d’un paysan qui montrait Clavis du doigt d’un air accusateur. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour comprendre. Mais que c’était il passer au juste ? Qui avait fait hurler Raviel ?

Déjà un homme descendait de sa monture pour approcher. La jeune russe le regarda avancer en calculant leurs chances. Minimes. Pour ne pas dire inexistantes. Elle ne savait pas se battre sans arme. Ils avaient un évanoui et un borgne. En plus d’un ennemi en fuite.

Le choix était vite fait. Une demoiselle en détresse. Nastasia avança prestement vers l’homme et s’inclina en tremblant. La formalité passé elle lui montra un visage de jeune femme bouleverser quoique rassurée de voir ses sauveurs.


-« Dieu soit loué ! Messires, aidez nous. Nous venons de nous faire attaquer. L’un de un mes protecteurs étaient sortit me trouver une calèche et un malfrat la prit par surprise. »

Son front se plissa d’un air contrarié alors qu’elle jetait un coup d’œil à ses deux compagnons. Puis elle continua dans son anglais presque littéraire.

-« Nous arrivons tous juste de l’este. Je suis une émissaire Nastasia… Dolovski. Mon oncle Dimitri IV de Russie, m’envoi félicité le nouveau roi d’Angleterre. Nous avons perdu notre caravane il y trois jours et depuis nous marchons jusqu’à votre château. Comme je suis soulagée. »

Ils ne rentreraient peut être pas entièrement dans son mensonge. Mais le nom du prince de Russie les surprit. Elle leur adressa le regard le plus reconnaissant qu’elle le put avec un sourire. Tout en vérifiant que ses deux compagnons ne bougeaient pas. Est-ce que ses cours de théâtre servaient comme il convenait ?

Les deux gardes échangèrent un regard de connivence puis le plus proche lui répondit.


-« Bien Dame Doloski vous et vos hommes allez être escortés jusqu’au château. »

-« Parfait. »

La jeune femme se tourna vers Clavis et lui déclara en russe sur un ton qu’elle essaya le plus tranquille.

-« Ecoute bien. Je leur ai dis que nous venions de la Russie en tant qu’émissaire et que Raviel s’était fais attaqué en cherchant des chevaux. Ils vont nous amener à la coure. »

Le second chevalier quitta la selle et rejoignit le corps inerte. Sans un mot il l’attrapa et alla le poser sur sa monture juste devant lui. Tandis que l’autre rapprocha sa jument par les reines et la présenta devant Nastasia. Celle-ci cacha une grimace… depuis combien de temps était elle monté en amazone ? Le chevalier l’aida à monter d’un geste souple. Elle lui souri poliment tout en attrapant rapidement la crinière.

Ses réflexes s’éveillaient et elle trouva une place à peu prés équilibrée. Le chevalier se saisi de la longe et guida le cheval en première ligne. Les passants dégagèrent la route devant eux et bientôt ils arrivèrent devant les remparts du château. Pendant tout se trajet la jeune voyageuse essayait de voir si quelqu'un les suivaient…
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMar 9 Déc - 18:49

Deux hommes en armure étaient arrivés. Deux? Seulement? Ils n'avaient pas de cracheur de poudre et moi si. Et a moins que leur armure ne fassent une quinzaine de centimètres d'épaisseurs, je vois mal, a cette distance comment j'aurais put les rater. Par contre, le bruit ferait fuir les chevaux. Enfin, le combat n'était pas un problème. J'avais presque sortit mon cracheur de poudre, quand Nastasia s'interposa.

Je ne comprenais rien a l'échange. Mais, je n'étais plus foutu. Cette Nastasia semblait les convaincre avec des mots. Intéressant. Moi, je ne pense pas que j'aurais put le faire. Bon, j'avais une tête de coupable, dans un sens. Un homme vint soulever raviel, pour le mettre sur son cheval.

Je ne sais pas si c'était avant ou après, mais Nastasia m'avait dit quelque chose. Et je craignais de n'avoir pas écouté, malgré le fait qu'elle se soit exprimée en Avalonien. Elle s'était retournée et était monté sur un cheval. Ouais, je n'étais pas très cheval. Et puis la, je ne me voyais pas de monter a trois sur une seule bête.


-J'ai des trucs a faire. Je ne vous perds pas de vue.

Et la, je tapotais mon œil noir , d'un air entendu. Je devais encore trouver la personne qui avait emprunté cette porte et qui avait assommé Raviel. Sans attendre plus, j'avais fait demi tour, et j'étais parti a la recherche de notre agresseur. Je me répugnais a utiliser l'œil noir, la traque serait trop facile, sinon. Enfin, je ne pense pas que cet etranger aille se terrer au milieu des vilageois. Je suivais les traces de pas dans la boue. Courir n'était pas une bonne idée, cela marquait encore plus les traces.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMar 9 Déc - 20:38

S'étant caché pendant quelques temps à quelques ruelles plus loin, juste assez pour entendre les remarques des chevaliers. Une fois qu'elle sentie qu'il fallait filer, elle repris sa route en se plongeant dans la foule, tête baissée, capuche sur la tête.
Nao suiva des yeux les deux cavaliers accompagnés qui se dirigeaient vers une route bien tracées. Elle allait en direction du chateau. Manipuler les gens de cette époque était plus simple qu'à la sienne. Elle ne doutait pas qu'ils puissent pouvoir être emmené dans l'entre du Roi en discutant un peu avec les gardes.
La jeune fille repéra la demoiselle de tout à l'heure, Raviel et...
Son sang se refroidit. Il manquait Neil. Elle savait qu'il était capable de quitter un groupe comme cela sans prévenir. Mais elle doutais fort que ce soit sans raison. Une autre porte ? Non, cela aurait fait plus de pagaille.

Elle eu une très mauvaise impression, et décida qu'il était temps de s'eclipser. Maintenant qu'elle était certaine que Raviel et son amie se dirigeait là bas, elle pourrait les rejoindre à tout moment.

Le seul problème, c'est que le chateau fut vaste, et que dans cette tenue, à moins d'avoir une excuse valable... Il serait peut être plus compliqué de les retrouvés en fin de compte. Peu importe, tant qu'ils lui laissait du temps avant d'en traverser une autre.

La jeune fille invisible continua à marcher calmement dans la foule, aux aguets, avant de reprendre la route des ruelles, d'un petit pas rapide, pour éviter qu'on ne la suive. Par chance, il ne faisait pas froid, les nuits ne seraient pas glaciales.

Nao se balada ainsi dans les ruelles de la ville, sans perdre de vue cependant les tours du chateau, repérant les petits chemins deserts et route surpeuplées.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMar 9 Déc - 23:04

-J'ai des trucs a faire. Je ne vous perds pas de vue.

Nastasia le vit montrer son œil d’un air entendu. Une inquiétude lui indiça de le retenir. Mais pourquoi aurait il écouter ? Ils ne se connaissaient pas. Déjà il disparaissait dans la foule. La jeune femme essaya de refouler son angoisse derrière un sourire de circonstance. Elle était une jeune émissaire russe… ou plutôt le royaume moscovite. Heureusement qu’elle se souvenait de son histoire.

Devant les remparts les deux chevaux s’arrêtèrent d’eux-mêmes comme par habitude. Et l’homme qui conduisait celui sur lequel elle était fit un grand signe de main vers la tour de droite. Après un instant de suspend, un mouvement se mit en marche et le pont commença à descendre. Nastasia observa avec une fascination non feinte, aucun cours d’histoire ne pouvait aussi bien raconter tout ça.

Ils avancèrent lentement sur le pont de bois. Puis une nouvelle porte s’ouvrit juste au moment ou il l’atteignit. Et là sous un ciel nocturne qui commençait à s’étoiler une coure immense se dessina aussi loin que se portait le regard. Le rythme était lent et régulier, de quoi apprécier l’architecture des lieux. La jeune russe se croyait sur un cite archéologique remit à jour… magique.


-« Le roi ne pourra pas vous recevoir tout de suite noble dame, il est en conseil. »

Le second poursuivit en observant le blessé.

-« Vous serez dans l’aile des invités ou le médecin viendra occulter votre garde. »

-« Je ne demande pas plus messieurs. »

Les chevaux furent laissés à un palefrenier. Et les deux invités conduits à l’aile ouest de la bâtisse. Une femme de chambre était entrain d’installer tout ce qui était nécessaire à leur confort. Nastasia la regarda faire entre surprise et gratitude. Le chevalier brun interpréta autrement et s’excusa.

-« Nous n’avions pas prévu une telle visite en réalité. »

-« Ne craigniez rien… c’est parfait. »

Raviel fut déposé sur un grand lit toujours comateux. Et en silence les deux hommes de loi quittèrent l’appartement en refermant la porte.
La voyageuse, ôta manteau et bagages. Après un instant d’hésitation elle se débarrassa de ses chaussures. Le sol était en pierre fraiches et surprit sa plante des pieds.

D’abord elle visita toutes les pièces avec curiosité. Elle découvrit dans la salle adjacente une bassine remplie d’eau, et à sa droite sur une chaise une robe délicatement posée. Avec un sourire elle la prit la détendit. Elle était simple chaude couleur verte avec des fleurs de lyses dorées.

Devait-elle la porter ? Elle revint dans la salle commune. Raviel ne bougeait toujours pas. C’était surprenant que lui aussi ce soit évanoui en si peu de temps. Est-ce que ces voyages amenaient une certaine fragilité ? D’un pas silencieux elle retourna dans la salle de bain. Et en quelques gestes revêtit sa nouvelle tenue.

A peine eut elle défait ses cheveux qu’on frappa à la porte. Nastasia alla prestement à la porte et attendit qu’on s’annonce.


-« Le médecin du roi. »

Sa main sur la poignée de la porte la jeune femme hésita.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMer 10 Déc - 12:09

Une sensation étrange l'avait envahi, à vrai dire il était plus juste de parler de torrent de sensations. Raviel était enfermé dans une pièce d'une blancheur incomparable. Des images de cette fille ainsi qu'une partie de sa vie était en train de défiler. Alors qu'il s'approchait afin de toucher l'une d'entre elles une voix familière se fit entendre derrière lui.

"Tu ne devrais pas faire cela."

Il se retourna, surpris. Observant avec une grande curiosité son interlocuteur, mais aussi avec une certaine forme de surprise. C'était lui? Mais pourquoi se voyait-il? Il lui demanda alors d'un ton méfiant.

"Qui est tu?"

"Je suis toi, n'est-ce pas évident?" Lui répondit l'homme tout en souriant légèrement.

Raviel s'approcha de lui, tournant autour sans cesse tel un prédateur guettant sa proie. Il lui demanda alors d'un ton plutôt froid.

"Où sommes nous?"

"En toi..."

"Peux-tu être plus précis?"

L'homme soupira puis s'avança vers Raviel avant de l'attraper par le col. D'une main il le repoussa avant de le frapper violemment au visage. Raviel tomba, face contre sol, un filet de sang s'écoulant de ses lèvres. Il cracha le liquide avant de se relever, c'est alors avec surprise qu'il vit son clone saigner lui aussi. Apparemment celui-ci semblait partager en quelque sorte son corps.

"Je suis une partie de toi. N'est-ce pas évident?"

"Pourquoi m'apparais-tu maintenant?"

"Pour répondre à tes questions." Lui répondit-il d'un air quelque peu amusé.

Raviel l'observa en silence, tentant tant bien que mal de comprendre pourquoi il lui apparaissait uniquement maintenant. Ne pouvant répondre à cela de lui même il lui demanda tout simplement d'un ton très calme.


"Pourquoi maintenant?"

"Est-ce vraiment important?"

Il est vrai que cela était quelque peu facultatif, sa ne changerait pas vraiment les réponses qui s'en suivraient, du moins en théorie. Il lui dit alors d'un ton froid, ses yeux exprimant clairement une certaine forme de menace, ce qui fit sourire son clone.

"Alors, qu'as-tu à me dire?"

"Cette fille, Nao. C'est ton ancienne petite amie. Tu lui a confié des informations mais elle t'a trahie et t'a laissé pour mort. Voilà qui elle est. Cependant un lourd secret pèse sur elle. Et toi seul peut la libérer de son destin inévitable."

"Quel est-il?"

"Sa mort, tout simplement."

"Sa... mort?"

Il resta silencieux un long moment. Que devait-il faire? Il ne pouvait pas rester ainsi et ne pas agir... Mais disait-il la vérité? Qu'avait-il de spécial? Pourquoi elle? Il avait une étrange sensation de tournis alors qu'il essayait en vain de répondre à toutes ses angoisses. Il lui demanda alors tout en tentant de reste le plus lucide possible.

"As-tu une preuve de ce que tu avance?"

Le clone sourit suite à cette question, un sourire quelque peu satisfait. Attendait-il cette question? L'homme toucha l'écran à plusieurs reprises, extirpant plusieurs images de celui-ci dans une série de gestes très fluides. Trois vidéos courtes de sa vie défilaient face à lui. L'une d'entre elle le montrait en compagnie de la jeune fille dans des moments plutôt intimes, la seconde lui dévoilait une scène où il lui remettait un dossier et pour finir la dernière, la plus choquante des trois, il voyait son amour s'enfuir par un portail alors qu'il gisait au sol, sa vie s'échappant peu à peu de lui.

Raviel ne trouvait rien à dire, que pouvait-il ajouter de plus? Les images disparurent alors soudainement, laissant place au clone qui semblait peu à peu disparaître. Celui-ci lui dit avant de s'éclipser tandis que le décor s'effondrait lui aussi.


"On dirait que notre conversation est terminée, à bientôt, Raviel."

Un retour à la réalité brutal fit se redresser vivement Raviel qui poussa un nouvel hurlement de terreur. Il posa sa main sur sa tête, suffoquant presque. Peu à peu il retrouva l'usage de ses sens. Une personne était présente aux côtés de Nastasia, à première vue, un médecin. Son cri avait alerté deux gardes qui étaient rentrés dans la salle en trombe. Il soupira avant de se tourner vers le côté du lit. Il dit alors d'un ton calme à l'assemblée, dans un anglais très spécial, prenant l'accent typique de la région.

"Veuillez m'excuser, je vais bien maintenant."

Les hommes le regardèrent d'un œil quelque peu intrigué, le dévisageant presque. L'un des gardes s'avança alors vers lui et dit d'une voix rauque, affichant un air à la fois sérieux et très... distingué, d'une certaine manière.

"Dis donc, tu es prié de t'adresser envers la garde impériale avec un peu plus de respect."

Raviel l'observa du coin de l'œil pendant un instant. Il soupira puis se leva du lit, se plaçant face au garde. Il lui dit alors d'un ton très calme.

"N'est-il pas osé pour un garde de demander à un chevalier de lui montrer le respect qu'il se doit?"

Le garde le regarda d'un air amusé avant de se mettre à s'esclaffer d'un rire gras. Il lui dit alors, les larmes aux yeux.

"Toi? Un chevalier?"

Raviel lui adressa un léger sourire avant de se saisir d'un mouvement vif de l'épée du garde qu'il plaça sous la gorge de celui-ci. Le mouvement avait été si rapide que celui-ci ne pouvait qu'afficher une mine effrayée. Le jeune homme lui dit alors tout en enlevant l'épée du garde de sa gorge.

"Je passerai outre cette fois ci, la prochaine fois, je ne pense pas faire preuve d'autant de clémence. Maintenant, disparaissez."

Le garde se recula avant de saluer respectueusement les deux personnes présentes puis, suivit par son compagnon ainsi que le médecin, quittèrent la pièce. Raviel se tourna vers Nastasia et lui demanda d'un ton calme.

"Que s'est-il passé depuis mon inconscience?"

La jeune fille n'était pas là, mais Clavis non plus apparemment. Pourquoi diable était-il partit? Avait-il ressentit une autre porte? Tout cela était étrange. Il ne pouvait s'empêcher de penser à son clone. Que devait-il faire? La réponse était clair et pourtant il hésitait. Il allait devoir retrouver cette jeune fille afin de la protéger. Il enchaîna alors sur une nouvelle question.

"Dîtes-moi, Dame Nastasia, où est passée la jeune fille avec qui je parlais avant de perdre connaissance?"
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyMer 10 Déc - 20:35

La nuit était à présent tombée. Il faisait plus froid qu'elle ne l'aurait pensée. Pas mordant mais...pluvieux.
En effet, elle aurait dû se douter de la présence de toute cette boue. Malgré l'époque, l'angleterre restait une région pluvieuse. Sa capuche ne mis que quelques minutes avant d'être trempée, elle était en laine...

Nao chercha un abris, et trouva dans une des ruelle un coin sec, ou les toits dépassaient suffisament des murs pour la tenir à peu près à sec. Elle s'asseya sur ce coin plutôt sableu que terreu, le buste contre les jambes, et baissa la tête entre les genoux.
Elle avait froid, et commençait déjà à trembler. A l'avenir, elle serait plus charitable envers les SDFs.

D'ici, elle ne voyait que très peu la lune, en pleine pénombre, elle était invisible. Elle espérait pouvoir dormir ne serais-ce qu'un peu. Mais malgré la fatigue intense qu'elle traînait depuis plusieurs heures, elle ne parvint pas à s'endormir. La nuit semblait si longue...

Elle essaya de penser à autre chose. Certe, elle était assise comme une misérable, sous la pluie battante. Certe, elle était loin de tout, loin de son monde, de son époque, de ses amis, de sa langue, de sa culture bref...Loin de ses origines en somme. Elle était seule.
Regardant la pluie tomber, laisser des traces et des ruissellements sur les murs, dans la boue, les tuiles dégoulinaient...

Elle essaya de positiver. Déjà, il n'y avait pas de dinosaures. Pas de monstre affreux, sa vie n'était pas en danger à chaque seconde, du moins, le pensait-elle. Par ailleurs, elle n'était pas si loin que ça de certaine personne. Elle avait croisé Raviel, et tentait de le retrouver plus tard. Cependant, sa venue n'était pas la "bienvenue". C'est pourquoi d'ailleurs elle l'avait repoussée. Par ailleurs, ses souvenirs de leurs rencontre et du fil de leurs relation était trouble. Une homme étrange, elle n'en savait pas tant que ça sur lui. Elle ne savait pas si au final, il l'avait mis dans le pétrin ou sauvé d'un danger mortel.
Mais c'était le seul qu'elle connaissait, elle se sentait obligé de se raccrocher à lui.

Certe, il y avait Neil. Mais il l'avait déjà lâcher en plein milieu d'un danger une fois, il était capable de recommencer. Hélas. Même si il lui avait bien rendu service auparavant...

Dans ces pensées, elle finit par s'endormir, un sommeil léger, et glacial. Cette nuit fut remplie de cauchemard.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyJeu 11 Déc - 0:09

Il est clair, je ne suis pas un maitre pisteur. Des lors ou les traces de pas en rejoignaient d'autres et ou une foules piétinaient ardemment ma piste, mes maigres capacités de pistage se montraient tout a fait inutiles. En plus, quel lubie m'avait prit, j'avais traversé la foule, habillé comme je l'étais. Oh, j'avais entendu parler de bucher. Mais, quand, on commença a m'agresser et a essayer de m'arracher mon sac en me traitant de
"Eville clrouatyure ! ", je compris que j'avais vraiment un choix peu judicieux. En plus, ne parlant pas la langue, j'avais du bafouer quelque chose et d'autres en avaient profité pour hurler " Ouitch! I Iz a Ouizard ! Hi dou aincantatchions! " J'avais déjà saisi que j'étais bon pour le bucher. En plus, je crois que j'avais réagit brutalement. En fait, je lui avait jeté ce que je pensais être un cocktail. Mais j'avais dut me tromper de mixtures et l'opposant fut arrosé de deux substances peu odorantes et reçu aussi des bris de verre. Après, ça avait été flou, je me rappelle avoir plus ou moins esquivé un coup de fourche, de m'être mis a courir, d'être passé devant des petites filles qui me faisaient le signe de la croix avec la main....

Enfin, autant dire que je baignais dans l'incompréhension totale. Je m'étais réfugié dans la foret. Ils avaient abandonné la traque a la nuit tombé, surtout parce qu'il commençait a pleuvoir. J'avais donc, regardé les environs et remarqué de la fumée. J'avais avancé sous la pluie, dans de la boue. Jusqu'à une petites maison en pain d'épice. Euh, non en Pierre.

J'avais alors tapé a la porte, et un couple m'avait ouvert. Il m'avaient offert un coin auprès du feu malgré le fait que je n'avais pas sut leur expliquer qui j'étais. Un peu de ragout de... D'un truc. Il y avait des petits os, dedans. Pas un rongeur,en tout cas. . Le couple était plutôt vieux. Mais, l'odeur a l'intérieur de la maison était particulière. Il n'y avait pas d'étage, mais une cave. Cet maison sentait l'elixirologie a plein nez. Je leur avait montré quelques fioles; leur visage s'était illuminé. La ou nous avions put avancer, c'est lorsqu'ils m'avaient montré des textes en langage sagace. Ce qu'il appelaient le " Grec"et du "Latin" était l'équivalent. Nous avions put lancer un débat. Apparemment des alchimistes, ils étaient plutôt mal vu par la populace. Il se cachaient pour faire leurs expériences. Je ne m'attendais pas a trouver un endroit avec si peu de moyen. Et leur niveau était aussi médiocre que celui d'un apprenti. Je leur inculquais quelques théories, toujours en discutant en langage Sagace. J'en profitais pour récupérer quelques ingrédients, et refaire mes stocks. Mme si j'avais l'impression que ce que je fabriquerais ici allait de médiocre qualité.

Après, il m'avaient offert un lit. Il devait être Minuit lorsque je m'endormais. Je me réveillais Trois heures plus tard, frais et dispos, malgré la qualité de la paillasse qu'ils m'avaient alloué.. Mais mes hôtes dormaient. Ah oui, ces gens la avaient besoin d'au moins 8 heures de sommeil par jour.
J'en profitais donc pour aller bidouiller des choses dans leur cave, leur écrire des choses qu'ils pourraient déchiffrer a mon départ. Je n'avais jamais autant utilisé cette langue la que ce soir. Au point du jour, j'étais parti, avec un petit mot gentil, en langage Sagace, encore et toujours.

J'avais marché dans la foret, habillé désormais d'une cape en laine vulgaire que je leur avait "emprunté". En chemin, je trouvais un cadavre d'un homme par terre avec une armure et tout ce qui va avec. J'en avais profité pour délester sa bourse et récupérer une épée. L'épée, qui était lourde. Oh, pas comme dans les livres ou on la soulevait a une main et on combattait pendant des jours et des jours. Non, après une demi heure d'utilisation, on devait avoir le bras en compote. Elle n'était pas faite pour trancher, mais pour percer, dans le sens ou juste le bout était aiguisé.. Un coup latéral ne coupait pas, mais il brisait les cotes. Du métal vulgaire. Surement une épée d'exception pour l'époque. Je m'équipais de celui ci, et je remarquais qu'il me genais plus qu'autre chose. Mais je m'acharnais, me dirigeant jusqu'au village. Cette fois ci, j'utiliserais mon oeil.
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Nastasia Valdinach
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyJeu 11 Déc - 21:06

Nastasia tout comme le docteur sursauta au cri de Raviel. La jeune femme avança inquiète vers le lit pour voir le voyageur ouvrit les yeux, enfin. La porte s’ouvrit d’un seul coup laissant le passage à deux gardes l’arme au poing prêt à l’attaque. Ils regardèrent le blessé l’air surprit.

La jeune femme l’observa engager le dialogue sans difficulté. Elle se retint plusieurs fois d’intervenir. Un sourire la trahi lorsqu’elle l’entendit se dire chevalier. Quelle jolie idée, toute romanesque. Il avait autant d’imagination qu’elle. Mais ses propres répliques lui brulaient la langue devant l’assurance des deux anglais.

Elle eut un hoquet de stupeur en voyant l’épée venir sous la gorge du moqueur et tendit la main en signe d’apaisement muet. Raviel ne tremblait pas d’un pouce et semblait même très sur de lui. Il défendait son honneur et bien.

Les trois hommes quittèrent prestement la pièce. Nastasia n’oublia pas sa petite révérence en digne maîtresse de maison et leur fit un charmant sourire plein de malice. De nouveau au calme et seul avec son compagnon de voyage elle se permit un soupire entre exaspération et moquerie.

De nouveau détendue la jeune russe alla s’assoir dans un des fauteuils, il était digne des plus beaux hôtels de son temps, et tellement plus authentiques. Elle se sentait bien dans ce monde.


"Que s'est-il passé depuis mon inconscience?"

Ses yeux gris se posèrent sur lui. Il semblait préoccupé. Etait ce un cauchemar qui l’avait sortit de ce comas ? Après un instant de retenue elle préféra lui raconter. Il faillit qu’il fasse le point. Et puis qu’elle-même sache ce qui l’avait mit dans cet état.

-« Deux chevaliers sont arrivés. J’ai improvisé. Nous sommes donc une délégation du Prince de Russie venue en mission diplomatique. »

Il ne lui laissa pas le temps de développer et passa à une nouvelle interrogation.

"Dîtes-moi, Dame Nastasia, où est passée la jeune fille avec qui je parlais avant de perdre connaissance?"

Nastasia le regarda sans comprendre… puis elle regroupa les événements. Elle se leva d’un bon et s’avança en parlant.

-« C’est donc une femme. Et bien Clovis et parti la chercher. »

Elle avança vers une fenêtre pour regarder au dehors. La nuit était reine et les sons y étaient étouffés. Le diner se préparait comme à l'habitude.

-« Il sait ou nous sommes il nous retrouvera. Je dirais au garde qu’il fait parti de ma délégation. »

Après un moment de silence la jeune russe se retourna de nouveau vers Raviel l’air songeur. Elle repoussa une longue mèche brune dans son geste le plus habituel. Ses pieds nues sur le parquets ne faisaient aucun bruits.

-« Que vous a-t-elle fait au juste Raviel ? »

La soirée était entamée bientôt le roi pourrait les recevoir. Mais pour le moment ce qui la préoccupait c’était de comprendre. Comprendre tout ces liens qu’elle pressentait mais qui restait invisible à son regard. Si elle voulait s’en sortir il ne fallait pas de secret. Les secrets étaient toujours dangereux dans sa vie.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyJeu 11 Déc - 22:11

Lorsqu'elle se "réveilla", le petit tas de sable sur lequel elle s'était assise était toujours sec, signe qu'elle n'avait pas été mouillée durant la nuit.
Toujours dans la même position, si ce n'est même qu'elle était encore plus recroqueviller sur elle même que la veille, la jeune fille remarqua que la pluie avait laissée place au beau temps. En effet, un grand soleil éclairait la ville de ses rayons chaleureux.
Nao entrepris de se relever. Là, surprise : d'horrible courbature l'empêchère de se lever naturellement. Elle tenta de s'étirer, malgré que les habituels crie d'aise se tranformait en gémissement de douleurs.
Au bout de 5 minutes, elle était debout, la main posée en bas de son dos, telle une grand mère peinant à avancer.

Il lui fallut une bonne heure avant de pouvoir bouger normalement. Elle jeta un oeil à sa montre. Il était 3h00 du matin dans son monde. Aucune idée de l'heure ici. A vu de la position du soleil, il ne devait pas être loin de midi. Elle avait dormie longtemps.

Elle chercha de la nourriture dans son sac. Plus de barre. Mince. Plus de fruits non plus. Tous les sandwichs avait été mangé aussi...Elle se disait aussi que son sac était devenu plus léger...
Heureusement, il lui restait des rations, beaucoup en vérité, mais les moins affriolantes : les cachets de nutrition, elle allait enfin manger comme une astronaute. Mais elle n'était pas pressée.
Pouvait-elle voler ici ? Elle le faisait souvent autrefois, au marché. Ce devait être pareil. Elle s'examina un peu avant de sortir de la ruelle. Pas plus sale qu'hier. Et pas plus sale que les marchands en somme. Seul le bas de son pantalon devenait lamentable. Elle entrepris alors de le retrousser. Suffisament pour cacher la boue et l'usure du tissu, et pas trop non plus. Ses mollets n'étaient pas les mêmes que ceux des garçons. Au pire, elle passerait pour un gamin de 14 ans.

Elle se balada alors dans les rues marchandes, d'un pas vagabond, toujours coiffée à la garçonne. Une bonne odeure de viande arriva à ses narines. Malheureusement, voler de la viande serait plus délicat que de voler un fruit. Déjà, avait t'elle des poches ? Oui. Assez grande d'autant plus.

Elle s'approcha de la marchande de pomme, observa celle ci, et attendit qu'elle soit occupée avec une cliente pour en faire tomber une d'un petit coup de doigt. Celle ci tomba sur son pied. Nao se baissa pour la ramasser, sous un angle que la vendeuse de pouvait pas voir. Elle la fourra dans sa poche et repartie dans sa ruelle.

La pomme ne dura même pas 10 minutes, mais elle fut calée. Elle devait rejoindre le chateau, mais pour une fois, elle ne se sentait pas d'attaque. Sa motivation et son sens de l'aventure commençait à s'évanouir.
Chose qui lui arrivait parfois, on appelle ça des "déprimes". Elle choisit de s'asseoir à l'endroit de tout à l'heure et d'attendre un peu que le temps passe, et qu'une décision viennent d'elle même dans son esprit.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyJeu 11 Déc - 22:54

"Absolument rien, cette femme appartient à mon passé."

Il lui adressa un léger sourire afin de la rassurer. S'étant présenté comme chevalier il devait maintenant se trouver de l'équipement. Ne serait-ce qu'une épée pour le distinguer des autres nobles. Il pensa un bref instant à ce que Nastasia venait de dire. Étant sous sa protection il ne pouvait pas s'éloigner d'elle sans attirer l'attention. Il se tourna alors vers elle et lui demanda d'un ton humble, supposant qu'ils étaient surveillés.

"Souhaitez vous vous rendre en ville en ma compagnie, Dame Nastasia?"

Il s'approcha ensuite d'elle afin de lui murmurer à l'oreille, prenant soin de ne pas hausser la voix, se faisant ainsi le plus discret possible.

"Il me faut de l'équipement pour jouer pleinement mon rôle, j'ai besoin de vous pour me procurer celui-ci."

Il se recula alors, attendant sa réponse. Il profita de son temps de réflexion pour jeter un bref regard par la fenêtre. Pourquoi Clavis était-il donc partit à la recherche de Nao? L'avait-il reconnue? Tout cela lui semblait bien louche. Au vue du remue ménage en ville, des gardes affolés et des citoyens rassemblés, il devait se passer quelque chose dans les rues de la cité. Il espérait que son compagnon ne causerait pas trop de problèmes.

La communication n'étant pas le point fort de cette époque, il faudrait du temps aux personnes ici présentes pour se rendre compte de la supercherie. Ils devraient donc agir rapidement ou du moins falsifier un document afin de fausser leurs hôtes. Chose peu aisée étant donné la nécessité de l'apposition d'un cachet pour valider le document. Par chance il pourrait aisément en recréer un. Il se tourna à nouveau vers Nastasia, mettant fin à sa réflexion afin d'attendre sa réponse.
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Nastasia Valdinach
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyVen 12 Déc - 21:34

Il ne voulait pas s’expliquer… Mais après tout chacun a son passé ses secrets.

"Souhaitez-vous vous rendre en ville en ma compagnie, Dame Nastasia?"

Elle comprit qu’il rentrait dans son personnage et lui sourit humblement. Pouvait-elle sortir à cette heure ? Il devait être vers les vingt heures à peine… ils avaient peut être un peu de temps acant d’être reçut. Nastasia se doutait bien qu’il était nécessaire de retrouver Clavis…

"Il me faut de l'équipement pour jouer pleinement mon rôle, j'ai besoin de vous pour me procurer celui-ci."

Elle lui répondit sur le même ton avec un brin d’amusement.

-« J’ai expliqué à nos chers amis que nous avions été détroussés lors de notre dernier campement en montagne. Ils n’auront rien à redire. »

Mais avant de donner sa réponse elle préféra reposer les choses. Ils étaient trois au Moyen Age. Elle ne connaissait ces deux hommes que depuis quelques heures. Et malgré tout il n’y avait d’autre choix que de leur faire confiance. Aucun d’eux ne lui avait donné des raisons de douter pour le moment.

Maintenant il y avait cette nouvelle inconnue. Apparemment tout deux la connaissait. Une sorte de triangle de relation ? Mais quelle relation. Et surtout est ce que celle-ci pouvait la mettre en danger elle. Une jeune femme embarquée dans l’aventure qui ne demandait rien.
Elle observait Raviel dos tourné regardant la ville. Il ne pourrait pas sortir sans elle… En attendant que pouvait-elle faire d’autre, que de suivre le mouvement ?


-« Donnez-moi juste le temps de me chausser. »

Cela fait. Nastasia alla à la porte et appela l’un des gardes. Avec un calme autoritaire elle donna les instructions.

-« Nous sortons. Vous préviendrez son altesse si par hasard elle finirait avant notre retour. Et fait en sorte que mon protecteur est un manteau. Prévenez les écuries que nous attendons deux montures. »

Après l’épisode de tout à l’heure l’homme n’hésita pas longtemps. Nastasia referma la porte et alla prendre une cape qui se trouvait dans la petite salle. Elle s’approcha du lit pour prendre son sac mais finalement décida de le laisser. Rien de ce qu’il contenait ne lui serait utile ici.

En passant devant une psyché elle regarda son reflet intriguée. Une dame. Qui ne la connaissait pas pouvait y voir une simple coquéterie. Elle voulait graver cette image sa force. Aprés tout elle était entrain de vivre l'Histoire. Aucune reproduction de costume n’aurait donné ça. Dehors un hennissement la rappela à l’ordre.


-« Allons-y. »
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyVen 12 Déc - 21:52

Elle ne s'en était pas rendu compte, mais elle s'était endormie. Elle s'en aperçu lorsque quelque chose la réveilla justement. Quelque chose de doux...Qui se frottait à elle avec insistance. Elle ouvrit les yeux doucement, et remarqua un chat apparement en manque d'affection.
Tout noir, pas encore maigre, avec de grand yeux verts.
Amusée, elle posa la main sur le dos de celui ci pour le caresser, l'animal se tortilla d'aise, miaulant encore et encore. Il lui décrocha un immense sourire. En effet, les chats ne changeait pas, ils restaient les mêmes.

Dépourvu de toute peur, le chat s'approcha d'elle et continua de se frotter à Nao. Ronronnant seul, satisfait par le simple droit de pouvoir se coller à quelqu'un. Elle le laissa faire, détendue. La présence du félin lui était reposante.

Au bout de quelques minutes, elle décida de se relever. C'était le début de l'après midi. Elle avait de nouveau faim. Il fallait que la jeune fille trouve de quoi se rassasier et qu'elle tente de repérer si quelque chose avait bouger.
Il ne fallait surtout pas que ceux qu'elle connaissait change le cours des choses. Par ailleurs, si c'était la pagaille, elle le remarquerait.

Lorsqu'elle commença à avancer, le chat la suivit, comme tenu de très près en laisse. A croire qu'elle avait trouvé un animal de compagnie. Elle tenta d'accélerer pour tester l'allure du chat, il se mis à trottiner auprès d'elle, toujours avec autant de grâce et d'envie dans les yeux. Avait-il faim ?

Peut être qu'il se sentait comme elle, à dormir dehors, la nuit...(bien qu'à l'instant où il l'avait trouvé, il faisait jour...)

Elle repris un rythme normal, et finit par atteindre la place. Le marché était plus calme, plus aéré que la veille. Moins de stand était disposé autour de celle ci, à la place, une grande estrade, avec un bûché sans victime.
Son coeur fit un bond. Elle espérait ne pas à avoir l'occasion de le voir de plus près.
Elle fut plus attentive à la scène et compris qu'ils étaient en train de la démonter. Justice mieux rendu ?

Nao s'éloigna de celle ci, regagnant sa place dans les foules, les discussions, les ragots du village. Elle jeta un oeil à ses pieds, le chat n'était plus là. Elle regarda vers la ruelle, il l'attendait, ou du moins, la regardait de loin, attentif. Apparement, il ne s'approchait pas des gens. Le chat noir était peut être déja signe de malheur ou de sorcière, il avait peut être été maltraité.

Comme ce matin, elle récupéra une pomme, même si elle louchait encore et toujours sur la viande. Elle ne pouvait pas se permettre de prendre ce risque. En revanche, elle repéra une sardine à côté du stand du poissonier, pas encore écraser, et la fourra dans sa poche.

Elle se regirigea vers la ruelle, et lança la sardine vers le chat qui l'attrapa au vol, tout satisfait.
Nao s'assit auprès de lui et croqua dans sa pomme. Elle commençait un peu à en avoir marre, des pommes.

La compagnie du chat lui faisait le plus grand bien. Il se contentait de ce qu'il avait, toujours heureux, et ne se posait pas de questions sur ce qui ce passait en ce moment. Lorsqu'elle partira, il lui manquera.

Elle lui caressa la tête une nouvelle fois, un petit sourire au lèvre, celui ci vint audacieusement se coucher sur ses genoux, elle n'en dit rien et se mit à méditer sur sa situation, tout en regardant le ciel, une main sur le dos du félin.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptySam 13 Déc - 0:52

Raviel la suivit de près, se dirigeant d'un pas calme et pourtant assuré vers la porte principal du château. Il y croisa un garde qui tenait un long manteau. Chose plutôt futile car il n'avait pas vraiment froid mais il devait après tout rentrer dans la peau de son personnage. Et, c'était en quelque sorte un présent de Dame Nastasia. Il remercia le garde puis fit de même quelques mètres plus loin pour Nastasia tout en enfilant le long manteau d'un geste souple. Celui-ci était plutôt confortable et tenait chaud, voir peut être même trop. Peu importe, il ne le portait pas vraiment pour un défilé de mode.

Il se dirigea donc avec Nastasia vers le centre ville où ils trouvèrent différentes boutiques sur la grande place, usant de son pouvoir à maintes reprises lorsque les négociations échouaient. Certains vendeurs n'étaient pas vraiment conciliant, noble ou non. Nastasia ne cessait de regarder Raviel user de son pouvoir sans qu'il lui dévoile pour autant la nature de celui-ci. Elle semblait intriguée, presque désorientée. C'est pourquoi, afin de la rassurer il lui dit d'un ton calme tandis qu'ils entraient dans la boutique d'arme.


"Ne vous inquiétez pas, Dame Nastasia. Une fois de retour au château je vous raconterai mon histoire si tel est votre désir."

Après quoi il alla voir le marchand d'arme, lui expliquant calmement la situation dans laquelle il se trouvait. Celui-ci l'écouta avec attention, c'était un vieillard, sans doute un ancien artisan. Afin de remercier notre jeune aventurier de sa courtoisie et de son respect envers lui et son métier il l'emmena dans l'arrière boutique, lieu où il créait ses armes. Après une petite demi heure, temps que Nastasia semblait trouver long, Raviel ressortit avec une épée aux motifs très étranges. Des Runes Elfiques à n'en pas douter. C'était une idée qui venait de lui, celles ci étaient extraites d'un texte elfe qui donnait en langue commun.

"Ma lame est ma seule amie."

C'était la devise des plus grands guerriers elfes, jurant uniquement sur leur lame, décrite comme l'instrument leur permettant de vivre. Il la rangea dans un fourreau en argent que le vieil homme lui avait aussi offert. Après l'avoir remercié maintes fois et lui avoir juré d'être digne d'un tel présent il quitta les lieux en compagnie de Nastasia. Il la regarda puis lui dit avec un léger sourire.

"Je pense que nous avons fait le tour maintenant, Dame Nastasia." Il marqua une courte pause puis reprit tout en lui offrant un petit sourire complice. "Cette robe vous va à ravir ma princesse."

Il s'inclina légèrement, tel un chevalier avant de se redresser, affichant un autre petit sourire complice. Ce petit jeu fut malheureusement interrompu par un raffut émanant d'une petite rue, à quelques mètres d'eux. Raviel s'y dirigea, suivit de près par Nastasia. Il y trouva une patrouille de gardes impériaux en train d'harceler apparemment une jeune fille démunie. Un chat noir pestait contre eux sur une gouttière, un poil au dessus d'eux. L'un des gardes s'écria alors tout en pointant le chat du bout de son épée.

"C'est une sorcière! Elle est protégée par un chat noir! Il faut la brûler!"

Raviel s'approcha alors d'eux avant de dire d'un ton très calme, faisant un bref signe à Nastasia lui intimant l'ordre de ne pas intervenir pour le moment.

"Allons, Allons, Messieurs. Il est peut être prématuré de juger ainsi cette jeune demoiselle. Ne pensez vous pas partir en besogne?"

L'un des gardes s'inclina avant de lui répondre d'un ton ferme.

"Cette jeune femme ne veut pas décliner son identité, Monseigneur. Nous avons pour ordre d'arrêter toutes personnes suspectes!"

Raviel s'approcha d'eux, s'arrêtant à quelques mètres, juste ce qu'il fallait afin d'apercevoir la jeune demoiselle. C'est alors avec surprise qu'il découvrit Nao, assise. La surprise sur son visage ne tarda pas à se lire pour elle aussi. Le jeune homme improvisa, s'approchant d'elle d'un pas vif tout en la serrant fort contre lui.

"Mon amour, j'ai eu si peur de t'avoir perdue!"

Les gardes se regardèrent d'un air quelque peu troublé, ce jeune noble connaissait-il cette dépravée? Raviel se releva alors tout en aidant Nao avant de leur faire face puis leur dit tout en approchant le jeune fille de lui.

"Je tiens à vous remercier Messieurs. Cette jeune femme n'est autre que mon épouse, elle fait partie de notre troupe. Malheureusement, nous fumes séparés lors de la bataille. Je ferais part de vous auprès de votre seigneur, faîtes moi confiance, Monsieur...?"

"Elvistan, mon seigneur." Répondit le garde tout en faisant claquer ses talons alors qu'il se mettait au garde à vous.

Raviel leur tira alors sa révérence tout en faisant signe à Nastasia de bien vouloir le suivre. Ils passèrent devant les gardes qui semblait fier de leur travail avant de disparaître dans la foule. Une fois arrivé au château il expliqua brièvement la situation aux gardes présents afin de ramener au plus vite Nao dans la chambre. Il ferma la porte à la suite de Nastasia puis souffla. Décidément, que d'aventures. Il observa pendant un long moment la jeune fille qui faisait de même avant de lui dire d'un ton calme.


"Cela faisait longtemps, Nao."

Il se tourna par la suite vers Nastasia puis lui dit d'un ton très courtois, dans le plus beau et plus clair russe qu'il pouvait.

"Nastasia, je vous présente Nao."

Il enchaîna en se tournant vers sa jeune amie dans sa langue cette fois ci.

"Nao, je te présente Nastasia."

Il laissa ensuite planer un long moment de silence, attendant que la jeune demoiselle prenne la parole. L'une comme l'autre avaient beaucoup de questions à lui soumettre. Il alla s'asseoir tout en enlevant son manteau au passage puis leur fit signe de s'exprimer, se préparant mentalement à subir un interrogatoire.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptySam 13 Déc - 14:23

Avait il une sorte d’ora qui lui offrait la sympatie de toute l’humanité ? Nastasia ne trouvait d’autre explication devant ces réussites commerciales si improbables. Elle ne disait rien se contentant de suivre les dialogues avec attention. Comme une chef d’entreprise qui vérifit le bon déroulements de ses affaires.

Raviel dut sentir son trouble.

"Ne vous inquiétez pas, Dame Nastasia. Une fois de retour au château je vous raconterai mon histoire si tel est votre désir."

Elle lui répondit volontairement en russe et d’un ton bas.


-« J’y compte bien oui… ma survis dépends de mes connaissances sur ce qui nous arrive. »

La jeune femme patienta dans la boutique en faisant le tour de la salle. Elle étudiait les différentes pièces de métal avec la curiosité d’une historienne. Plusieurs fois elle fut tentée de saisir une lame et de la maniée. Son frère lui avait donné quelques cours dans leur adolescence. Elle était curieuse de voir ce qui en été resté…

Les deux hommes revinrent son compagnon avait une épée en main. Il semblait satisfait. L’artisan avait donc été honnête. Nastasia lui souri avec grâce. Ils repartir ensuite dans le cohue de la rue principales. La vie y était toujours aussi vive malgré l’heure. Mais est ce qu’une telle ville pouvait penser à dormir ?


"Je pense que nous avons fait le tour maintenant, Dame Nastasia."

-« Parfait. »

Elle regarda son petit sourire et accepta d’y répondre. Après tout pour le moment il n’y avait aucun danger ici.

"Cette robe vous va à ravir ma princesse."

-« Pas moins que vous scier vos habits cher protecteur. »

Là elle sourit d’elle-même et inclina doucement la tête.
C’est alors que les cris raisonnèrent non loin les rappelant au présent. Nastasia avançait un pas derrière Raviel. Elle comprit rapidement ce qui se passait. Une pointe de colère perça son masque quand le garde menaça la jeune fille sous ses yeux. Et ses paroles étaient encore plus absurdes que dangereuses.

"C'est une sorcière! Elle est protégée par un chat noir! Il faut la brûler!"

D’instinct la jeune russe avança d’un pas pour lui répondre. Mais un geste de Raviel lui commanda le silence. Elle le foudroya du regard mais consentit à s’éloigner de la scène. Attentive sur la suite elle maudissait ses maudis croyants. Ils avaient tués des milliers de femmes avec leur peur.

Le jeune homme sembla surprit de reconnaître l’accusée. Nastasia comprit et serra les dents. Dans toute cette foule il faillit qu’ils retrouvent celle qui les poursuivait. L’improvisation de Raviel la surprit un peu. Mais là été le meilleur moyen de la ramener avec eux. Et puis vue leur regards ce n’était peut être qu’à moitie un mensonge… Pourquoi alors cette jeune fille l’avait violentée ?
La garde perdit toute crainte devant la promesse d’une reconnaissance. Si simple.


"Elvistan, mon seigneur."

-« Seigneur Elvistas, merci d’avoir réunis les miens. Mon oncle s’en souviendra également je vous le promets. »

**


Le nouveau trio regagna rapidement le château. Nastasia ne parla pas. Une fois dans la chambre le calme s’installa enfin. La jeune étudiante respectueuse de ces retrouvailles s’éclipsa quelques minutes dans une autre pièce. Elle en profita pour se mettre à son aise. Donc ses déductions avaient touchées justes.

Un mal de crane s’annonça. Ses mains massèrent énergiquement ses tempes. Maintenant il faudrait retrouver Clavis toujours dehors. Nastasia aurait aimé que Karl soit là. Lui savait toujours positiver même dans les situations les plus complexes…

Elle se servit un verre d’eau. Puis de son pas silencieux rejoingna les deux autres. Raviel se tournait vers elle à son entrée.


"Nastasia, je vous présente Nao."

-« Nao… bonsoir. »

Elle avait répondit en russe, bien qu’elle doutait que cette jeune personne connaisse cette langue. Raviel retrouverait son rôle d’interprète.

"Nao, je te présente Nastasia."

Apparemment oui. Nastasia retourna s’assoir dans le même siège qu’un peu plus tôt. Son regard se posa sur la jeune fille puis sur Raviel. Et naturellement sa première question arriva. De ce ton caleme neutre peut être un peu distant qui était le siens, quand elle voulait des réponses. Aucune colère ni ressentiment pour cette inconnue, juste de l'attente.

-« J’aimerais savoir ce ui s’est passé dans la ruelle pourquoi l’avoir frappé ? »
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptySam 13 Déc - 14:48

Alors qu'elle était au calme avec son nouveau compagnon, celui ci s'écarta vivement d'elle, et se mit à cracher de colère.
Au même instant, Nao entendit des pas arriver vers elle. Elle tourna la tête instinctivement, et alors qu'elle n'avait à peine reconnu la silhouette de deux hommes, elle se pris une gifle mémorable. Elle tomba sur le côté, se tenant la joue d'une main, le chat s'enfuit et monta sur le toit. Un peu sonnée, elle écouta avec difficulté les paroles des deux hommes. Elle ne comprenait évidemment pas grand chose.

Ils insistaient, comme pour la faire parler, que pouvait-elle dire ? A par "Hello, I'm Nao", elle ne connaissait pas grand chose. Surtout l'anglais de cette époque...

Elle se tourna une nouvelle fois vers eux, c'était deux gardes. Ils avaient l'air plus ou moins en colère, et stricte. L'un pointait le chat du doigt, l'autre le bucher. Il n'en fallut pas plus à la jeune fille pour comprendre ce qu'il allait advenir du reste. Un miracle ? Se serait bien.

Elle se releva assez rapidement mais fut poussé dès qu'elle fut debout, retombant ainsi sur le sol brusquement. Elle les fusilla du regard, cela n'arrangea pas les choses. On aurait dit qu'ils avaient complètement péter les plombs. Etait-ce parce qu'elle ne répondait pas ?

La foule s'aggrandissait autour de la scène. Elle aurait aimé que Neil fut dans les parages, qu'il la prenne dans ses bras et qu'il saute une nouvelle fois avec ses chaussures magiques dans vingt mètre plus loin, jusqu'à s'éloigner définitivement d'ici.

Mais ce ne fut pas Neil qu'elle entendu. Des chevaux s'approchaient, surmonté de deux personnes qu'elle ne pouvait pas encore voir. La foule lui bouchait toute la vue.

Mais cette voix...Elle cru la reconnaitre, cependant...ce n'était ni l'accent, ni la langue, ni le ton habituel. Alors qu'elle se tenait la joue endolorie, la voix s'approcha, elle leva alors la tête.

Ses yeux s'écarquillèrent, Raviel ? Elle se sentait sauvée, mais incroyablement surprise. Comment allait-il la tirer de là ? Elle craignait le pire...

Il s'approcha alors d'elle après quelques secondes de surprise pour lui aussi, elle la souleva du sol avant de la serrer fort dans ses bras. Etrange, mais cette technique ne l'étonnait pas.
Rouge de honte, heureusement la poussière sur son visage la cachait plus ou moins, de plus, la gifle l'avait plus marquée que cela.
Pour ne pas faire fausse scène, elle joua le jeu, mais ne prononça rien, elle se trahirait. Elle le pris aussi dans ses bras, très prudente cependant, elle ne voulait pas qu'il recommence la scène de la dernière fois, là, elle serait bonne pour réelle sorcière.

Après quelques discussion qu'il eu avec les gardes avec une facilité déconcertante qui rendu jalouse la demoiselle, on l'emmena avec eux dans le chateau, elle pu voir de plus près la jeune femme qui était avec lui.

Puis, une fois toutes les "explications" donnée par Raviel, elle rentra enfin dans une pièce du chateau qui apparement, était la leurs depuis qu'ils étaient arrivé là bas. Une fois de plus jalouse, lui arrivé, rentrait au chateau dans un claquement de doigt, et elle, elle ne parvenait même pas à paraître au niveau des villageois.

Elle secoua la tête, et mis cela de côté, elle s'était plutôt bien débrouillée tout de même...Les dinosaures...Le démon du futur...Enfin, passons.

Là, il se plaça face à elle et l'observa longuement avant de parler enfin.


"Cela faisait longtemps, Nao."

Elle hocha la tête, le regard de la jeune fille n'était pas pour autant tendre. Elle lui en voulait un peu, même si elle avait eu l'impression auparavant de l'abandonnée à la mort et de n'avoir pas eu les moyens de le sauver, elle sentait à présent que les rôles avaient interchangé, et qu'au final, c'était lui qui l'avait abandonné dans d'autre monde, seule. (puisque Zenshan avait fait disparu aussi.)

Puis on lui présenta la jeune femme face à elle. Il parlait Russe en plus ? Allons-bon.
Elle s'abaissa un peu en signe de salutation, mais ne parla pas pour autant.

Puis celle ci prononça une phrase que naturellement, Raviel n'eu pas besoin de traduire. La phrase était presque invisible au français, et par conclusion, Nao su à peu près ce que cela signifiait.

Elle compris ensuite pourquoi elle posait cette question, le crie.
Nao, après un long silence, se mit à éclater de rire. Cela faisait du bien, d'ailleurs. Quelle drôle de situation. On la prenait pour sorcière, aggresseuse, misérable (même si cela, elle l'avait un peu été pendant un temps >>), mais jamais ce qu'elle était vraiment.

Elle pencha la tête vers Raviel, signe que c'était à lui de répondre à cette question. Justement, pourquoi avait-il hurlé ainsi ?

Sans toujours parler, elle se dirigea dans la salle d'à côté, et passa devant le miroire. Là, surprise par tant de...manque de propreté, elle chercha la salle d'eau sans rien demander à personne, elle savait qu'elle mettrait moins de temps à chercher qu'à demander, traduire,...
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptySam 13 Déc - 19:31

Il regarda les deux jeunes filles, Nao quittant la pièce, il se tourna vers Nastasia afin de lui répondre d'un ton calme dans un russe clair.

"Nao ne m'a pas attaqué, du moins pas lors de cet évènement. Je ne sais pas vraiment ce qu'il c'est passé, j'ai soudainement entendu une voix puis j'ai perdu connaissance. Celle-ci m'a appris bien des choses à son sujet. Il est possible qu'elle soit dangereuse. Mais j'ai besoin d'obtenir des réponses, donc restez naturel je vous prie, Dame Nastasia."

Il lui adressa un léger sourire de complicité tandis que Nao revenait, débarbouillée. Il savait qu'elle n'avait pas pu comprendre ce qu'il venait de dire. C'est pourquoi il lui donna une explication plus brève, ceci afin de lui cacher le fait qu'il est appris ce genre de choses sur elle.

"J'ai dis que tu ne m'avais pas attaqué. Mais que j'avais chuté suite à une étrange sensation, j'ai perdu connaissance si tu préfères. Je ne sais cependant pas pourquoi, et d'où vient ce problème. Je sais simplement que nous sommes liés, c'est tout ce dont je suis sûr."

Ainsi il lui avait offert un argument afin de s'assurer de la garder auprès d'elle. Après tout, elle était seule. Que pouvait-elle faire d'autre? Ce temps serait mis à profit afin de comprendre ce qu'il c'est passé. Et si tout cela s'avérait vrai, il l'abandonnerai ou la tuerait. Bien entendu en étant le plus discret possible.

Il lui adressa un léger sourire, sachant qu'elle n'éprouvait pas la même chose à son égard. Une seule chose le gênait, le fait de la voir face à lui provoqué une sorte de malaise. C'est ainsi qu'il remarqua qu'il tenait à elle plus qu'il ne le devait. C'est pourquoi il était important pour lui de pouvoir faire la part des choses. Il ne pourrait jamais la tuer si il l'aimait. Il attendit suite à sa réflexion la prochaine question, jetant quelques regards aux deux jeunes femmes.
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MessageSujet: Re: A la table des légendes arthuriennes (ouvert)   A la table des légendes arthuriennes (ouvert) EmptyLun 15 Déc - 20:58

Nastasia ne comprit pas tout de suite pourquoi sa question avait déclenché un rire chez l’intéressée. Puis un sourire s’épanoui sur son propre visage. Si elle riait c’est que sa question ne devait pas avoir de sens. Donc pas de danger venant de cette jeune femme ? Pas pour Raviel du moins.

Un échange de regard entres eux. Elle lui laissait le soin de s’expliquer par lui-même. Cela serait certainement plus simple pour tout le monde. Alors la jeune russe attendit en le regardant droit dans les yeux.


"Nao ne m'a pas attaqué, du moins pas lors de cet évènement. Je ne sais pas vraiment ce qu'il c'est passé, j'ai soudainement entendu une voix puis j'ai perdu connaissance. Celle-ci m'a appris bien des choses à son sujet. Il est possible qu'elle soit dangereuse. Mais j'ai besoin d'obtenir des réponses, donc restez naturel je vous prie, Dame Nastasia."

Bien. C’était clair. Quant à rester naturel… elle avait un entrainement pour cela. Ca ne pauserait pas de problème. Son tempérament était de toute façon prudent. Juste le temps d’un sourire, et Nao réapparue. Nastasia lui montra des traits détendus quoi que sens chaleur excessive. En dehors de tout il fallait qu’elle connaisse une personne pour lui sourire spontanément.

Raviel donna la traduction. Il ne disait peut être pas la même chose. La était le pouvoir dont il disposait. Nastasia regarda la l’autre femme. Elle était jeune, jolie… et il y avait ce je ne sais quoi. Elle retrouvait ces petits indices de la royauté. Pourquoi ?
Ses yeux s’attardèrent alors qu’elle demanda.


-« D’où venez-vous ? »
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