Kana Ideka

Nom : Ideka

Prénom : Kana

Âge : 17 ans

Sexe : féminin

Race : Vampire

Epoque : 18e siècle ; monde parallèle aux humains

Portrait psychologique (3 lignes minimum) :

Kana est comparable à une mante religieuse, bien qu'elle soit unique en son genre. Les hommes ou les femmes, êtres humains ou fantastiques, tous tombent dans ses filets puis passent entre ses mandibules. Plutôt, devrai-je dire ses canines, car l'adolescente est une vampire assez manipulatrice et calculatrice. N'ayant de pitié pour personne, elle s'amuse à torturer les gens qu'elle rencontre sans aucune empathie.

On aura pu croire qu'avoir un chat, Blackberry, à ses côtés, aurai pu calmer certaines tendances sadiques. Néanmoins, c'est bien tout le contraire. Pour être sincère, la seule raison qui la pousse à ne pas tuer ce dernier est que son sang n'est pas très goûteux comme tous ceux des autres animaux. Sinon sa tombe aurait été creusée depuis un sacré bout de temps. Pauvre félin, obligé de supporter une maîtresse pareille.

Portrait physique (3 lignes minimum) :

Belle brune, elle possède des yeux émeraude ainsi qu'un teint de pêche. De taille moyenne, elle se distingue de part un maintien irréprochable et des allures d'impératrice. Une poitrine généreuse qui demeure un de ses principaux atouts en matière de piège, des airs expressifs révélant une âme tourmentée et souvent mal aimée.

Des robes victoriennes, des corsets et des broches datant du 18 e siècle comblent sa garde robe. Un signe particulier : elle porte constamment un bracelet en or au poignet gauche.

Histoire (10 lignes minimum) :

L'histoire de Kana est peu commune, terrible mais surtout énigmatique.

Dans une famille de six filles, Kana est la petite dernière. Ses sœurs, plus belles les unes que les autres, demeurent pourtant, comme leurs parents, des vampires prétentieuses et vaniteuses. Madame, tellement prise par son importance, oublie sa vie de femme, ne se préoccupant que de ses cadettes. Monsieur le père, reste très froid et distant avec elle, obsédé par sa réussite et montée sociale qu'il veut obtenir par tous les moyens possibles et imaginables. Madame la mère, elle, existe dans l'ombre de son époux et suit ses ordres au pied de la lettre : ayant constamment peur que son mari l'abandonne, elle reste continuellement à ses côtés.

Malgré tout, cette vie fastidieuse va être bouleversée par un événement terrible.

Un soir, lors d'un dîner où le sang avait bien été bu, le père de famille annonça à ses enfants qu'il allait toutes les marier à des nobles, leur promettant un avenir glorieux et riche. Les futurs gendres en question devaient venir manger le lendemain, réjouissant les filles. Elles passèrent leur temps à choisir parmi leurs magnifiques toilettes, laquelle porter pour séduire ; à se pomponner de centaines de maquillage, crème pour être attirantes. Espérant paraître plus mince, les demoiselles refusèrent même de manger jusqu'à l'heure fatidique.

Or, ce dont personne ne savait pour l'instant, était la boucherie qui allait accompagner ce repas.

Minuit sonnante, ils arrivèrent en avance, saluèrent leurs promises puis se présentèrent chacun leur tour à la gente féminine. Beaux, cultivés et drôles, elles furent vite conquises et ne prêtèrent attention qu'aux admirables paroles sortant de leur bouche. Une animation festive et rayonnante planait dans l'air, comme un rayon de soleil à son zénith.
Du côté de Kana, tout se passait au contraire très mal : elle ressentait un affreux pressentiment et détestait ces donjuans qui faisaient la cour à ses sœurs. Son cœur se serrait à chaque fois que l'un d'entre elle se rapprochait d'un des mâles. Bien sûr, la jeune fille aurait pu confier ce sentiment néanmoins en temps que plus petite de la tribu, personne ne l'écoutait jamais.

Sournoisement, l'ainée des garçons fit un signe étrange aux autres que remarqua l'adolescente. Elle couru se cacher dans sa chambre, de peur de se qui allait se dérouler, prétextant un mal de ventre atroce. Quand elle passa la porte de sa chambre, en bas, des poignards sortirent des costumes des hommes, lesquels poignardèrent sauvagement toutes les personnes présentes dans la salle puis montèrent pour tuer la juvénile. Elle les entendit gravir les marches en bois de l'escalier, paralysée sur son lit à baldaquin. Son rythme cardiaque ainsi que son souffle galopaient frénétiquement, tandis qu'elle vit apparaître au coin de la chambre les yeux rouges des meurtriers. Sur leurs lèvres, le sang des victimes gisantes sur les chaises de la salle coula doucement. Les lames brillèrent dans l'obscurité, se trouvant de plus en plus proche de son visage pétrifié.

Durant plus de deux heures, ils la violèrent, la souillant chacun à leur tour. Grâce à une résistance hors norme, elle réussit à se délivrer et les tua tous, en leur suçant la vie.
Suite à cet épisode, Kana se jura de ne plus jamais faire confiance à personne et décida que maintenant, c'est elle qui condamnera le destin de ses futurs rencontres…

Aujourd'hui, la jeune femme réside dans le monde parallèle aux humains, son territoire prêt à recevoir de nouvelles victimes...