Apparetements de Raviel [Pv Nastasia, Neil]

Après une longue marche, celle ci dirigeant nos jeunes aventuriers dans diverses rues aux odeurs malsaines et aux intentions de même nature, ils arrivèrent finalement à l'appartement de Raviel. Il entra d'une seule main et péniblement le code d'ouverture de la porte du bâtiment avant de s'y engouffrer rapidement, suivis de près par la douce inconnue.

Une fois devant sa porte il l'ouvrit par le biai d'un agile jeu de main, tentant, tout en supportant le jeune homme inconscient, d'user au mieux de ses clés. Il alla le déposer doucement sur le lit de sa chambre avant de finalement retourner dans le salon tout en prenant soin que l'inconnu soit à son aise et couvert. Il ressentis un léger vertige l'envahir, ce chemin sous pression avait sans doute était un peu fort. Il repris son souffle en tentant de se calmer avant de finalement porter son attention sur la jeune demoiselle qui semblait elle aussi fatiguée et quelque peu perdue.

Il alla déposer son manteau délicatement sur l'outil prévu à cet effet près de la porte ainsi que le sien. Il jeta un bref regard dans la chambre, l'inconnu semblait assoupi, il n'était donc pas nécessaire de s'occuper de lui pour le moment. Il rejoignit alors la jeune femme qui attendait dans le salon afin de lui dire, toujours dans sa langue natal, tout en affichant un léger sourire.

"Souhaitez vous vous restaurer ou ne serais-ce que boire quelque chose afin de vous remettre de ce voyage Dame Nastasia?"

Il avait lui aussi besoin de ce repos bien mérité mais il devait avant tout s'efforcer de ne pas faire offense à ses invités. Elle semblait accoutumée à ce genre de parade, ainsi ses manières ne seraient probablement pas mal perçue par cette jeune femme. En y repensant, était-elle de sang royal? Elle avait la beauté d'une reine et la noblesse même que conférait un tel titre. Il poserait cette question plus tard, après tout elle n'allait pas partir de si tôt étant donné la fréquence d'apparition des portes.

Ils marchèrent d’un pas pressé jusqu’à cette destination inconnue. Il lui donnait l’impression de fuir. Et Nastasia suivait en silence. Elle ne se sentait pas à son aise ici. Rien ne lui était familier. La chaleur, les rues, cette ambiance étrange. En faisant une rapide comparaison, elle avait l’impression d’être dans l’un de ces quartiers de la misère, De ceux des récits de vie ou violence et tristesse cohabite.

Ce n’est pas qu’elle avait peur. Mais plus qu’encore une foi elle se sentait étrangère à ce voyage. Voila ce qui la dérangeait au fond. Ils arrivèrent à une porte. Il portait le corps de l’inconscient... alors La jeune russe aurait voulut proposer son assistance, mais Raviel faisait tout. Il était peut aussi indépendant qu’elle.

Une foi à l’intérieur le jeune hôte s’occupa du blessé. Nastasia elle resta dans la première pièce. Elle n’avait aucun droit d’avancer plus loin sans l’accord du propriétaire. Alors elle se contenta d’étudier l’espace en déambulant tranquillement.

Quand il entra dans le salon Nastasia crut percevoir un mouvement de fatigue. Oui pas évident de porter un corps adulte inerte sur toute la distance. Elle eut un fugace sourire compatissant. Ce jeune homme avait agit avec humanité cela n’en empêcherait pas les effets.

"Souhaitez vous vous restaurer ou ne serais-ce que boire quelque chose afin de vous remettre de ce voyage Dame Nastasia?"

Il avait plusieurs foi utilisé le terme « Dame » à son égard et elle se demanda pourquoi ? Un mot désuet quoi que charmant que personne n’utilisait avec elle. Raviel la prenait elle pour ce qu’elle n’était pas ? En tous cas tous ces égards étaient dès plus plaisants. Il lui donnait l’impression d’être la femme d’une haute lignée… et même si dans une certaine mesure ce n’était pas faux, ce n’était pas la vérité non plus.

Maintenant qu’ils étaient posée Nastasia put prendre l’ampleur de ce qu’elle était en train de vivre… Beaucoup. Et oui elle avait soif. Cet air marin tout neuf pour elle avait asséchée sa gorge. En lui rendant ce sourire un peu complice elle répondit dans sa langue.

-« Du café ? »

Puis elle le regarda aller dans la cuisine et l’accompagna. Ils devaient attendre que l’autre homme se réveil pour juger un peu mieux la situation. Pour le moment ils avaient sommes toutes une certaines sécurité. Nastasia ignorait encore comment tout cela marchait. Quand elle rentrerait. Ce qu’elle devait faire en définitif.

Avant toute chose elle devait être honnête. Et en russe ces remercîment sonnaient à la fois posé et étonnés. La surprise était toujours là.

-« Merci Raviel… vous nous avez évitez beaucoup je suppose. J’ai une dette envers vous. »

Ses mains se joignirent délicatement preuve de sa détente progressive. Elle profitait simplement de ce moment imprévu, inouï. Pourquoi avait elle rencontré ce jeune homme aujourd’hui… ces jeunes hommes ? Son regard cherchait gentiment une réponse sur ce visage à l’air amical. Raviel en savait il plus ?

-« Est-ce que… vous voyagez alors ? Ces portes vous les connaissez n’est ce pas ? »

"Je vais de ce pas vous en faire alors."

Lui répondit-il en souriant avant de se diriger vers le cuisine, suivit par la jeune demoiselle. D'une séries de gestes presque mécaniques il se mit à la tâche, chaque ingrédients étant à sa place, Raviel n'avait aucun mal à se repérer dût au fait qu'il vivait ici depuis un certain temps. Les remerciements que Nastasia lui offrit fit se dessiner un léger sourire sur le coin de ses lèvres.

Une fois la préparation finie, il se tourna vers elle, laissant le temps à la cafetière de travailler d'elle-même. Il l'observa un bref instant puis lui répondit tout en adoptant une pause décontractée, employant un ton chaleureux et amical.

"Vous n'avez pas à me remercier Dame Nastasia, ce n'est après tout que la moindre des choses."

Il lui adressa un sourire chaleureux, jetant par la suite un coup d'œil à la cafetière afin de vérifier l'état de progression de la préparation du café. Il posa à nouveau son regard sur la jeune demoiselle, observant attentivement ses yeux, comme absorbé par ceux-ci. Elle semblait anxieuse, bien que détendue. Sans doute cherchait-elle des réponses aux nombreux événements qui s'étaient produits aujourd'hui.

Ne sachant quoi ajouter il l'observa en silence, un sourire chaleureux et réconfortant continuellement affiché au coin de ses lèvres. Il cherchait en vain quelque chose à lui dire afin de briser cette atmosphère lorsqu'elle pris d'elle même la parole. Il l'écouta attentivement avant de chercher la meilleure réponse à lui offrir. Après un bref instant il lui répondit d'un ton très calme.

"J'ai en effet voyagé de nombreuses fois. Cependant, j'ai perdu lors d'un accident la mémoire." Il afficha un léger sourire gêné avant de poursuivre. "Je suis donc dans l'incapacité de vous dire comment j'ai était amené à découvrir l'existence des portes et donc à voyager."

Il hésita un instant à lui demander si c'était pour elle son premier voyage mais étant donné ses questions et ses différentes expressions il devinait aisément qu'elle venait d'effectuer son premier voyage. Il attendit alors en silence qu'elle prenne à nouveau la parole tout en surveillant le café d'un œil discret.

"J'ai en effet voyagé de nombreuses fois. Cependant, j'ai perdu lors d'un accident la mémoire." Il afficha un léger sourire gêné avant de poursuivre.

"Je suis donc dans l'incapacité de vous dire comment j'ai était amené à découvrir l'existence des portes et donc à voyager."

-« Je comprend oui. »

Nastasia acquiesça en silence essayant d’ajouter cette information dans ses réflexions. Pas de chance dans son cas. Elle avait plutôt bien vécu sa première expérience. Elle fut touchée, par la situation du jeune homme mais s’interdit d’être compatissante. Cela n’aiderait en rien. Cela dit un élan de tristesse la trahis durant une demi seconde. Elle l’aimait bien ce Raviel.

Il ne pourrait pas beaucoup l’aider lui non plus. Elle ne pouvait pas le lui reprocher. Elle-même ne savait pas grand-chose. Ce n’était que la seconde foi. Malgré toutes ses analyse elle ni trouvait aucune logique…

Un léger soupire lui échappa. Elle regardait le sourire amicale de son interlocuteur. Mais pourquoi tout ça ? Y avait il un but ? Etait ce cela le but ? Rencontrer d’autres voyageurs ? Bien qu’elle avait voulut l’éviter il faudrait qu’elle aborde le sujet avec son père. Lui aurait très certainement une théorie.

Le bruit de la cafetière lui fit lever la tête.

Pouvait exposer sa pensée ? Après tout…. Elle prit le risque. Elle commença ses mains soulignant le chemin de sa réflexion par des mouvements fluides et précis. Comme si elle se trouvait dans l’amphi à devoir défendre son idée.

-« Je me demande pourquoi ces portes ce forment. Comment peuvent-elles mener à des lieux et temps si différents. Ca ne devrait pas être possible.

Une pointe d’agacement appuya son propos. Non tout ça ne devrait pas être possible. Avec un peu de projection elle pouvait voir ce que leurs interventions pouvaient entrainer. Un vrai film de sciences fiction. Déroutant. Oui quand on commençait à l’envisager. Un peu comme les cours de physique.

-« Et puis c’est dangereux. Une simple rencontre peut entrainer beaucoup de choses. »

Elle repensa à son premier voyage. Au livre. Beaucoup de choses oui. Elle porta la main à son front, une douleur était en train de l’envahir. Ses traits restèrent délicats mais son regard traduisait lui son mal être. Pourquoi une migraine maintenant ? D’habitude c’était moins fort.
Ses doigts fins commencèrent à masser ses temps avec pragmatisme. L’habitude.

-« Peut être que ce n’est qu’une combinaison de… de hasard…

Elle lui sourit. Tout plutôt que ce vide. Une manière de lutter contre la peur de l’inconnu.

Il écouta chacun de ses propos avec attention, prenant en compte son point de vue dans sa réflexion. Elle semblait mal à l'aise, subissait-elle un retour dût au voyage? Il ne pouvait pas grand chose pour elle malheureusement. Il se contenta alors de lui adresser un léger sourire en guise de compassion. Après cela il se permit de lui répondre en essayant d'être le plus objectif possible.

"Je pense que ces portes sont des connexions à des questions que nous nous posons. Après tout, la plupart des voyageurs passent de monde en monde, on ne voit que rarement des nouveaux voyageurs. Peut être est-ce une sélection, ou plutôt un désir. Je pense que ces portes sont tout simplement des portails vers un monde de réponses."

Il afficha un léger sourire, satisfait de sa propre réponse. Il espérait ainsi avoir répondu à la question de Nastasia. Il fut ramené à la raison par le bruit de la cafetière qui annonçait la fin de son travail. Il s'avança vers Nastasia posant sa main sur son son bras avant de dire en souriant.

"Si vous voulez bien m'excuser."

Il la décala légèrement, la laissant se mouvoir d'elle même. Après quoi il ouvrit un placard afin d'y sortir deux tasses en porcelaine finement ouvragées. Il les déposa sur deux petites coupoles aux motifs occidentaux pour finalement verser le café dans celles-ci. Après quoi il sortit deux cuillères d'un tiroir près de lui afin de les placer dans les tasses. Pour finir il attrapa une petite coupole qui contenait des morceaux de sucres d'une grande marque. Il posa son regard sur Nastasia puis lui demanda en souriant.

"Voulez vous du sucre?"

Sa réponse la surprit tout en lui ouvrant tout un monde de possibilité. Des questions qu’on se poserait ?

-« Alors c’est nous qui ferions que les portes s’ouvrent ? Un désir inconscient. »

C’était à méditer oui. Concentrée sur cette nouvelle piste Nastasia ne se rendit pas compte qu’elle bloquait le passage. Quand il lui toucha le bras elle eut un petit mouvement de surprise. En vérité cette jeune femme n’avait pas l’habitude. Le contacte tactile ne faisait pas partit de son comportement, de son tempérament.

"Si vous voulez bien m'excuser."

-« Pardon »

Elle se décala prestement, en suivant le mouvement imposé par la main de Raviel. De quelque pas elle alla à l’autre côté de la pièce. Pis l’observa faire en silence. Plusieurs fois cette jeune étudiante avait eut l’envie de partir de chez elle et d’avoir son propre logement. Mais il lui aurait fallut un emploi. Elle préférait se concentrer sur son apprentissage. Et puis elle n’avait pas à se plaindre. Sa chambre faisait la taille d’un petit studio.

"Voulez vous du sucre?"

Ses yeux se fixèrent sur lui un instant. Il était bien élevé. Professionnel même… Dans cet aventure, la chance avait peut être été de son côté pour croisé quelqu'un comme lui. Plutôt qu’un être mal attentionné. Oui il fallait relativiser.

-« Non merci Raviel. »

Par habitude d’éducation Nastasia, attrapa délicatement les deux tasses et regagna d’elle-même le salon. Malgré tous ses efforts certains comportements archaïques persistaient. Avoir dut regarder un homme préparer la boisson lui avait paru nouveau. Et sans vraiment en être consciente elle retrouvait les marques de son enseignement.

Délicatement, elle déposa la collation sur la table basse. Puis elle se posa sur le canapé. D’abord normalement. Les jambes croisées avec grâce. Mais elle n’était pas en Russie n’est ce pas ? Elle était bien ici… Pouvait-elle se conduire plus simplement ? Comme une jeune fille de son âge ? Elle osa. Comme aux exercices de théâtre elle retrouva la position du lotus des moines.

Elle regarda la salle avec curiosité. Et une question toute simple la percuta soudainement.Et elle aurait presque rit de sa bétise, de sa simplicité. Elle ne savait même pas cela. Avec un sourire amusée elle demanda donc:

-« Dans quel pays sommes-nous ? »

Pégase de Roche Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 22/05/2008

Je perds souvent conscience ces temps ci. Moi qui aimait tant ce regards que j'avais sur les choses, me voila incapable de voir quoi que ce soit. Je trouve ce phenomene plutot Cocasse.

Je me levais. Une plaine enneigée a perte de vue. Un ciel blanc. Au loin, des nuages gris. Le vent n'existait pas. Le silence reignait. Seul les bruits de mes pas dans la neige emplissait cette plaine. Un bruit regulier, qui me fit remarquer que je avancais a travers cette plaine. Des nuages gris apparaissaient au loin. Etait ce parce que je marchais vers eux ou parce qu'ils devaient m'atteindre, tot ou tard? L'idée de faire demi tour, de m'eloigner me semblait absurde. Je me retournais, jetant un coup d'oeil. Le paysage derriere moi n'était plus blanc. Il était... Gris. Mes traces sur les quelques metres avaient gardé la couleur blanche. Mais ce qu'il y avait autour, la neige avait viré a une couleur grise. Etrange, mon ombre, quant a elle ,avait disparut. Elle rebroussait chemin. Peu importe. Je regardais devant moi de nouveau. Les nuages gris étaient désormais presque sur moi. Je sentais qu'ils n'allaient pas tarder a m'atteindre. J'avancais. Je remarquais une petite pousse devant moi. Malgré la neige, elle poussait a travers la couche gelée que devait etre le sol. Je l'effleurais avec mes mains et elle passa du vert au marron. Elle pourrissait. Je retirais ma main, comme si je m'étais brulé. La plante avait disparut. Je levais la tete. Les nuages gris sombre étaient au dessus de moi. La neige si blanche autour de moi devint grise.
Je me levais, fixant les nuages. Le silence était toujours la. Soudain, il eut un bruit. Devant moi. Le meme bruit regulier de pas. Mais ce n'était pas le bruit de bottes dans la neige. Plutot dans de la glace qui se brise. Quelqu'un s'approchait de moi, escorté par ces sinistres nuages.
Il était desormais la, devant moi. Je voulais le voir. Mais mes yeux se detournaient automatiquement. Je sentis le froid. Une main gantée de fer se posa le long de mon cou. Je sentis qu'il me soulevait. Cette poigne était frigorifiante. Je sentais mon corps se mettre a geler. Mes veines se figeaient, je ne sentais plus mes extremitiés. Le froid s'insinuait en moi. Mon coeur s'arretait de battre. Et soudain, un choc. Je sentais mon corps disparaitre, tombant comme de la neige. Quelque chose traversa mon corps. Une lame brulante. La, j'arrivais a poser mon regard sur mon agresseur. Un homme vetu d'une armure bleutée. Portant une épée flamboyante. Il n'avait pas d'ombre. Il avait mon visage.

Je me reveillais. Mon corps était trempé de sueur. J'avais dut crier. Le reveil avait été abrupte. Je me sentais comme un nourrisson se reveillant d'un cauchemard. Mais je n'avais pas de parent pour me rappeller qu'il s'agissait d'un mauvais reve. Je sentais mon corps parcourru de frisson. Les souvenirs de mon reve s'estompaient. Mais la terreur dans mon coeur restaient présente. Mon regard se posa dans la piece a la recherche d'un potentiel agresseur. Non, je semblais etre en securité. Mais , meme dans mes habits trempés, je ressentais encore la cuissante blessure que... Je m'étais infligé. J'enlevais mon haut. Je touchais ma peau la ou la blessure m'avait touchée. Je n'avais pas de marque. Mais ma peau était brulante a cette endroit. Autour de cette marque, la peau était quand meme legerement rougie.

J'avais envie de pleurer. Je sentais quelque chose de brisé en moi. Comme si Je m'étais infligé une blessure. Ou que j'avais aggrandi une plaie. J'essayais de me rappeller des details sur cette homme. Mais je sentais la peur croitre en moi. Un souvenir me parut quand meme flagrant. Le bleu de l'armure, aux reflets variés. C'était la couleur d'une porte.

Je remmetais febrillement mon haut de tenue. Il puait la transpiration et l'embrun. Une impression extremement desagreable. Je posais ma tete entre mes mains essayant de me concentrer. Pourtant, je n'avais pas de migraine. Mes tempes ne bataient pas. Mon corps était... Bien.

Alors qu'elle portait sa tasse à sa bouche Nastasia sursauta. Un cri horrible venait de raisonner dans l'appartement. De surprise elle faillit lacher son récipiant.

-"Quest ce que..."

Elle posa le café sur la table. Puis ni une ni deux se leva et traversa la piéce. Quand elle poussa la porte l'homme était entrain de se revétir. Pudique la jeune russe détourna le regard et attendit quelques instants. Ensuite elle se racla doucement la gorge pour signaler sa présence à l'éveiller. Elle entra lentement dans la pièce.

Quelques seconde elle hésita, là. Dans cette posture droite et quelque peu hautaine malgré elle. L'éducation. Et dans un anglais parfait elle questionna anxieuse.

-"Pardon. Mais je vous ais entendu. Est ce que tout va bien ?"

Plus attentivement ses yeux gris observairent. Quest ce qui avait bien put l'éveiller ainsi ? Un mauvais rêve ? Et puis qui était il ?

Pégase de Roche Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 22/05/2008

Cela faisait une eternité que la réalité ne m'avait pas semblée aussi réelle. J'avais eut l'impression d'emerger d'un long reve. Tout ce qui m'entourait me semblait... Plus coloré, plus détaillé, plus palpable.

J'avais vu la porte s'ouvrir pendant que je me changeais, mais je n'avais pas fait plus attention que cela. J'entedis quelqu'un se racler la gorge. La porte s'ouvrit de nouveau. Quelqu'un entra lentement dans la piece. Nos yeux se croiserent. Pendant un instant, le temps se figea. Je vis ces yeux gris. Mais le gris m'était etrangement familier. La neige grise avait cette teinte. Je pensais avoir oublié ce reve. Mais, a la vue de cette couleur, des détails me revinrent. Pleins de détails troublants. Je ne voulais pas interpreter ce que j'avais révé.

Pour Nastacia, ce dut etre drole a vivre. Quand elle ouvrit la porte, Neil leva les yeux sur elle. La, il resta quelques secondes a la fixer d'un air beat. Puis, il detourna les yeux en rougissant legerement.

Je détaillais un peu la fille qui se trouvait la. Elle était plutot grande. Elle portait... Une sorte de toge. Elle ouvrit la bouche, prononcant des mots. Pas de chance, je ne parlais pas du tout ce dialecte. Je lui jetais donc un regard interogateur. Je me levais, cherchant mon sac. Je le rammassais, et je fouillais a l'interieur. Il y avait une table. Minutieusement, je commencais a vider ma sacoche.

Des flacons. Une bonne douzaine. Faisant tous environ 10 cm. Trois bocaux bocaux un peu plus gros. Un cracheur de poudre. une dizaine de petits sacs en toiles. Une bourse. Du papier. Un ensemble de petits ustensiles aux formes etranges. Une bouteille de vinaigre. Et enfin...

Un livre. Le genre de vieux livre legement jauni, avec une couverture en cuir marron. Legerement craquelée. Avec pleins de marques pages dépassant. Pas de titre. Logique, c'est moi qui l'avait ecrit. Je n'avais put me separer de toutes mes recherches. Toutes mes formules ... Et aussi toutes mes recettes....

J'ouvrais le livre. Une page avec un petit lexique.

Alors, elle avait dit un truc... Je dechifrais silencieusement ce livre, me rememorant ses mots.

Elle s'excusait... Elle m'a... Listé? Elle me demande si ca.
Je repondais, dans un anglais plus aproxiamtif

- Itiz Okay.

Durant un moment de suspend le jeun homme ne bougea plus se contentant de la regarder dans les yeux. Cela l’a mit un peu mal à l’aise mais elle ne se détourna pas. Jamais elle ne baisserait les yeux sans y avoir été forcée. Apparemment sa demande n’avait pas été comprise au regard qu’il lui lança.

Nastasia attendit donc. Il bougea assez vite. Surprenant d’être aussi vif après un évanouissement. Elle le suivit telle une ombre silencieuse jusqu’à la table. Sous ses yeux inquisiteurs le bagage se vida. Des flacons… était il docteur, ou chercheur peut être ? Non tout se matériel faisait plus penser à une sorte d’herboriste.

Cherchait-il quelque chose pour soulager une douleur qu’elle ne voyait pas ? Une ombre d’inquiétude passa sur son visage. Non. Il voulait lire. Mais quoi ? De plus en plus curieuse la jeune russe se pencha vers l’ouvrage à sa droite. Il avait l’air vieux… usé.

Une sorte de grimoire ? Et vue son état, souvent consulté. Neil était un bibliothécaire alors ? Cette hypothèse l’a fit sourire. Mais elle se concentra sur les pages qu’elle découvrait. Comme c’était étrange… elle ne reconnaissait rien. Pourtant sa base linguistique était plus que solide.

Un intérêt nouveau la motiva. Cette curiosité toute intellectuelle qu’elle chérissait. Qu’est ce que ce langage ? Et d’où venait-il ? Etait ce un voyageur comme elle. Penchée elle étudiait les signes dans un silence respectueux. Après quelques minutes de consultation l’inconnu parla enfin.

- Itiz Okay.

Nastasia se répéta la phrase une foi. De l’anglais. Dans un accent atypique. Et à son hésitation il ne devait pas métriser cette langue ci… et le russe ? Pourquoi ne pas tenter après tout… Avec un sourire indulgent la jeune femme lui répondit lentement en forçant l’articulation.

-« Tant mieux. Venez au salon. Il y a du café. »

Pour appuyer ces mots, elle indiqua la porte. Patiente Nastasia attendit qu’il passe devant elle. Si ils ne se comprenaient que sommairement autant aller vers le concret. Un peu de chaud ne pourrait pas lui faire du mal. Ils trouveraient bien un moyen de communiquer.

Lentement elle l’accompagna jusqu’au salon. Tranquillement elle lui indiqua le canapé d’un geste de la main. Rapidement elle échangea un regard calme avec leur hôte.

Puis sans rien demandé elle alla chercher une tasse dans la cuisine. Quand on observait il était simple de retrouver les choses. Elle l’a remplit de café.

Nastasia revint de son pas posé, et tandis gentiment la tasse à l’inconnu. Et avec la même sobriété retrouva sa place de départ. Voila. Tout était posé. Ils pouvaient avancer. La jeune femme regarda Raviel et lui expliqua en russe avec retenue.

-« Je crois qu’il ne parle pas l’anglais. Je ne sais pas pour le russe… comment faire ? »

Alors qu'il s'apprêtait à répondre à sa question un cri retentit dans l'appartement. Cela ne pouvait être que l'étrange personne qui logeait dans la chambre. Nastasia partit alors vérifier si tout cela allait bien, ne percevant aucun danger, Raviel resta sur place, attendant qu'elle revienne. Ce qu'elle fit peu de temps après cela amenant avec elle le jeune homme qui semblait déjà en meilleur état. Il écouta ce qu'elle avait à lui dire avant de répondre dans un russe tout aussi parfait, d'une voix chaleureuse accompagnée d'un petit sourire amusé.

"Ceci est normal, notre jeune ami parle un dialecte inconnu. Cependant celui-ci se rapproche beaucoup du français."

Il s'approcha du jeune homme, l'observant pendant un instant en silence. Il adressa ensuite un sourire à Nastasia qui se voulait rassurant, lui intimant l'ordre de se détendre et de boire son café tandis qu'il s'occupait de lui. Ce qu'il entreprit aussitôt, invitant l'inconnu à s'asseoir sur un petit tabouret tandis qu'il lui servait un café à lui aussi.

Une fois celui ci préparé il le déposa sur le rebord du buffet, tout en s'asseyant, près duquel où l'inconnu était assis. Une fois les préparatifs achevés, si ils en étaient, il prit la parole tout en usant d'un français clair et lent afin de permettre au jeune homme de percevoir plus facilement ses dires.

"Bonjour. J'espère que vous allez bien. Pouvez vous me donner votre prénom? Je me nomme Raviel." Tout en indiquant d'un signe respectueux la jeune fille il poursuivit "Et cette jeune demoiselle, Nastasia."

Il attendit alors la réponse de celui-ci, laissant planer un lourd silence tandis que le jeune homme le regardait d'un air intrigué. Il savait bien qu'il ne pouvait pas tout comprendre mais il espérait au moins pouvoir échanger quelques mots avec lui.

Pégase de Roche Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 22/05/2008

J'avais rangé mes affaires et mon livre, résigné. Je n'avais jamais été un homme de langue. Je ne connaissais que trois dialectes, et quelques mots de language sagace. Mais, je ne pensais pas que la langue soit une barriere. Enfin, j'avais compris qu'elle me proposait a boire. Savoix était claire et agreable a ecouter. Je retournais donc dans la salle principale ou Ravivi attendait, tranquillement assis.
L'inconnue s'assit, m'intimant de faire de meme. Une fois assise, elle me tendit une tasse que je saisis. Puis elle parla.

-« Je crois qu’il ne parle pas l’anglais. Je ne sais pas pour le russe… comment faire ? »

Je me demandais ce qu'étaient l'agnlais et le russe. Mais je venais de comprendre cette phrase. C'étais la langue que j'avais usité pendant la majeure partie de ma vie. Je trouvais interssant de savoir pourquoi ce language était si identique. Enfin, meme si j'avais compris cette phrase, je ne laissais rien parraitre.

Ravivi répondit sur un ton legerement amusé.

"Ceci est normal, notre jeune ami parle un dialecte inconnu. Cependant celui-ci se rapproche beaucoup du français."

Le francais? Ca devait etre ce premier language Beuknahalien que j'eut entendu. Je le maitrisais plutot bien. Meme si il me restait encore des lacunes en la matiere. Je fixais ma tasse d'un air bete. Un liquide noiratre.

Ravivi m'adressa enfin la parole. D'un " Francais " lent et détaché. Comme si il parlait a un enfant un peu lent.

"Bonjour. J'espère que vous allez bien. Pouvez vous me donner votre prénom? Je me nomme Raviel. Et cette jeune demoiselle, Nastasia."

Il avait marqué un temps pour désigner l'inconue. Nastacia. Etrange comme prenom. Ravivi était surement un pseudonyme. Il s'appellait veritablement Raviel. J'avais lut un truc la dessus.
Dans le grand livre d'or ( C'était LE livre sacré en Avalon. Tout le monde le citait a tout va, en pensant etre pieu) Raviel était un des compagnon de L'Envoyé. Il lui donnait son Bouclier d'argent. Et Anathiel , le demi frere de L'Envoyé lui donnait l'épée flamboyante. J'avais lut le livre d'or, comme tout bon vivant.
D'un point de vue des preceptes, c'était interessant. Mais le style d'ecriture était pauvre.

- Wa vais bien. Merci a Raviel. Wa m'appelle....

Je marquais un temps. Lui avais je deja donné un faut prenom par le passé? M'étais je déja présenté? Un doute profond m'envahit. Je fis le silence dans ma phrase, comme si je cherchais mes mots. Neil étais un pseudonyme que je lui avais deja donné? Neil était il mon prenom ou un simple pseudonyme?

Je me rendais compte que je devais parraitre etrange a m'interompre ainsi en plein milieu de ma phrase.

- Clavis.

Ca voulait dire Clef en language sagace.

- Wa crois.

J'avais l'impression que le prenom Neil ne m'appartenait plus. Et Clavis, c'était pas le nom que j'aimerais porter non plus. Quand a mon torse, la douleur n'était plus la. Je ne me rappellais meme plus pourquoi j'avais eut mal la. Je n'ai pas de souvenir d'avoir été frappé...

Raviel écouta avec attention le jeune homme, tentant tant bien que mal à comprendre ce qu'il lui disait. C'était un français en effet très approximatif, mais il en comprenait le sens sans trop de difficultés. Une fois la réponse analysée il se tourna vers Nastasia et lui dit en reprenant son accent russe, s'efforçant d'être le plus clair possible.

"J'ai pu échanger quelques mots avec lui. Il se nomme Clavis bien qu'il n'en soit pas tout à fait sûr et est apparemment en bonne santé."

Il lui adressa un léger sourire afin de la rassurer puis se leva à nouveau afin d'aller chercher une petite boîte de biscuit aux différents goûts. Il l'ouvrit avec délicatesse puis la pausa sur le petit buffet tout en faisant un signe courtois à ses invités, leur intimant l'ordre de se servir sans retenue. Il jeta un bref coup d'œil l'heure avant de se rendre dans le salon. Un petit ordinateur portable était apposé sur la table de celui-ci.

Il s'asseya face à lui tout en l'ouvrant d'un geste très fluide, il avait l'habitude de répéter ce geste apparemment. L'ordinateur s'alluma rapidement dans un silence quelque peu troublant. Il avait lui même modifié la sortie d'air afin de le rendre le plus discret possible. Il entra alors les informations nécessaires afin de passer outre les sécurités. Une fois tout cela achevé il pût enfin accéder au contenu personnel. Il afficha une série de graphismes, cartes et d'autres informations relatant les apparitions des portes et les individus croisés.

Il commença ensuite à rédiger le rapport de la journée en silence, pensant qu'il pouvait abandonner un bref instant ses deux hôtes. Il leur ferait faire le tour du propriétaire plus tard si cela s'avérait nécessaire. Il jetait cependant quelques regards au jeune homme par moment. Il n'avait pas une entière confiance envers lui. Après tout, il avait eu quelques mauvais souvenirs avec des voyageurs du même gabarit que lui.

"Ceci est normal, notre jeune ami parle un dialecte inconnu. Cependant celui-ci se rapproche beaucoup du français."

Nastasia acquiesça et regarda la tête baisser sur sa tasse d’un air navré. Dans son français basique elle l’informa lentement hésitante pour une foi.

-« Je suis désolée, français vient de début pour moi. »

Puis les deux hommes débutaient un échange lent. La jeune russe essayait de suivre de son mieux mais les mots lui échappèrent rapidement. Elle regretta que ces cours de langues ne soit pas plus intensifs. D’ailleurs si elle continuait à voyager de la sorte il faudrait qu’elle progresse dans ce domaine.

Le long silence l’intrigua mais elle ne le fit pas remarquer. Allait elle reprocher à l’un ou à l’autre cet échange de sourds ?

- Clavis.

"J'ai pu échanger quelques mots avec lui. Il se nomme Clavis bien qu'il n'en soit pas tout à fait sûr et est apparemment en bonne santé."

Il venait de lui synthétiser l’échange au mieux. Elle lui en fut reconnaissante et répondit sans difficulté à son sourire. Il amena quelques gâteaux. Nastasia n’avait jamais été d’un tempérament gourmand, elle se contenta donc du café noir.

Et alors elle se retrouva seule avec Clavis. C’était assez frustrant d’être avec une personne sans pouvoir se faire comprendre. D’autant plus ici maintenant à des milliers de kilomètres de chez elle. L’anglais était inutile quant au français…

Mais elle voulait lui parler. Prouver qu’elle ne se désintéressait pas de tout ça. Qu’elle avait des questions. En y pensant une petite idée se mit à luire. Sans un mot elle attrapa son sac. Comme Neil un peu plus tôt elle en vida le contenu sur la table basse.

Des cahiers, des feuilles, une trousse, un téléphone, un clapain, un agenda, un porte-monnaie… le journal du jour. Sans hésité elle s’empara du bloc note trouva une page vierge. Puis ouvrit sa trousse saisit son stylo plume. Et sans son écriture tout en finesse et arabesque elle dessina une frise.

Elle indiqua son année : 2008, celle d’aujourd’hui :2010 et fit une ligne courbe entre les deux. Et promptement présenta son schéma au nouveau, tout en se désignant et en montrant le premier nombre.

-« Je viens de là, en Russie… Europe. Et vous ? »

Son russe était lent calme plein de douceur. Elle le regardait droit dans les yeux essayant de lire son ressentit. Comprenait-il ? Raviel revenait et s’installait avec un ordinateur en silence. Bien qu’intriguée Nastasia ne bougea pas. Plus tard peut être pourrait elle l’empreinter pour faire sa propre enquête. Est ce qu'elle pourrait se retrouver elle même ? Se poser des questions pour comprendre.

Mais pour le moment elle voulait réussir à communiquer. ce n'était guère dans ses principes d'abandonner fasse à la première difficulté. En plus cette situation se reproduirait peut être encore. Il fallait qu'elle apprenne à s'adapter.

Pégase de Roche Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 22/05/2008

Raviel traduisit. Il me jeta un petit sourire avant d'aller chercher de nouveau des gateaux. Puis il alla dans la salle d'a coté et ouvrit un livre dans un sens improbable. Un livre sans titre sur la couverture. Je portais mon attention sur Nastasia.

Je portais ma main vers la biscuits. J'étais seul avec Nastasia. J'étais mal a l'aise pour une raison qui m'echappait. J'hésitais a ingerer la substance noire. Par contre, je croquais dans le biscuit. Nastasia, quand a elle, commenca a vider son sac. Des livres, du papier, une petite boite et une petite sacoche. Elle ouvrit la sachoche, sortant ainsi un cracheur d'encre. Elle commenca a ecrire quelque chose, me le montrant. Je ne comprenais pas grand chose. Il y avait des anotations Beuknahaliennes. Enfin, elle me signifiait qu'elle n'était pas a sa place non plus.

-« Je viens de là, en Russie… Europe. Et vous ? »

Elle avait parlé dans la langue qu'ils appellaient le Russe. Je comprenais parfaitement cette langue. Mais comment savait elle que je connaissais cette langue? Elle avait l'air d'en savoir plus qu'elle en avait l'air. Je lui pris doucement le cracheur de poudre des mains, ainsi que le papier. Je commencais par barrer lentement son shema. Et j'écrivais quelque chose. Bon, nous devions avoir un alphabet different.
Je tapotais alors sur ce que j'avais ecrit avec le bout du cracheur d'encre- Avalon .

Je levais lentement ma main vers son visage. Mon index tendu, a quelques centimetres de son visage. Un bourdonnement envahit ma main. Une crispation dans mon bras. Un frisson dans l'echine. Je connaissais bien cette sensation. Les portes étaient a l'oeuvre.
Au bout de mon doigt, apparut une petite lumiere bleue. Je venais d'ouvrir une petite Porte. A une vingtaines de centimetre du visage de Nastasia, il y avait une petite porte. Assez grande pour y rentrer le bras.

Je reculais mon index, comme si je m'étais brulé. Et c'était le cas. Mon index était noir. Mais, la brulure commenca a ... Courir sur ma peau. Je sentais la douleur bouger. Elle remontait le long de mon bras, passant par mes epaules, puis mon cou. Elle arriva a mon visage. Je ressentit une douleur cuisante a mon oeil droit. J'avais l'impression d'avoir eut la peau a vif la ou la marque était passée.

Par contre, je voyais toujours de mon oeil droit. La marque recouvrait totalement l'oeil, on devait avoir l'impression que j'avais un cache oeil. Pourtant, Non. Je voyais tout a fait corectement. Sauf que dans cette piece, la porte rayonnait comme un phare dans la nuit. Nastasia était legerement bleutée. Je percevais aussi des contours bleutés dans la salle d'a coté. Raviel. Je fermais mon oeil noir.
Nastasia n'était plus bleue. La porte ne rayonnait plus.

Mon visage était imperturbable. Je venais de creer une porte, par simple volonté, pourtant. J'aurais du exprimer de la peur ou peut etre de la surprise.Mais non. Je me sentais vide. Comme si on m'avait vidé de toute energie. Non, j'avais encore l'energie. Mais je n'avais plus L'Envie.

Enfin, je venais de creer une petite porte dans le salon de Raviel. Peut etre qu'il n'apprecierait pas.

Nastasia le regarda rayer son schéma sans remord et retient un geste pour l’arrêter. Après tout si il ne le comprenait pas. A la place il traça d’autre signe qu’il lui fuit tel des signes chinois. Elle les observa tout de même espérant trouver un sens cacher… avoir une révélation soudaine qui sait.

Mais rien. Pouvait-elle deviner qu’il lui indiquait cette ville de légende ? Si seulement… La jeune femme soupira. Pourquoi ne pouvait-il pas y avoir une unique langue universelle ?

Elle entendit la voix de Carl comme si il avait été là. « Mais si voyons petit sœur, il y a le langage du cœur. » Il n’aurait put manquer cette petite plaisanterie pour l’esprit de sa jumelle qu’il savait si rationnel. Et elle répondit tout bas en regardant la feuille.

-« Pourquoi les hommes ont il voulu créer Babylone ? »

Devant ce cul de sac évidement elle releva les yeux vers son interlocuteur muet. Il la regardait, et maintenant approchait un doigt vers son visage. Nastasia étudia le geste essayant de décrypter son sens. Que voulait-il lui dire ?

Et soudain une lueur bleue apparue. La jeune femme ouvrit la bouche de surprise. Cette lumière… C’était celle, oui c’était celle des portes. Et justement devant elle ;là à même pas dix centimètres une porte.

« Impossible. Comment faite vous ça ? Non ce n’est pas… enfin rien ne peut l’expliquer. Vous devriez contrôler des milliers de paramètres et… »

Il l’éloignait déjà. Elle regarda l’indexe noirci et fronça les sourcils.

-« Ca vous brûle.

Et en même temps de phénomène s’accentua. Nastasia ne put que constater complètement perdue. Qu’était il entrain de se passer ? Etait ce dangereux ? Elle le pensait. Mais elle ne parlait plus comme sonnée. Son esprit ne pouvait raisonner devant un tel spectacle. Impossible !

-« Raviel… Raviel je… venez. »

L’œil de Neil était noir. Était-il borgne ? Elle ne comprenait rien. Ses propres yeux cherchaient vainement quelque chose à voir, à lire dans toute cette scène. Pourquoi faire cela ? Il prenait un risque.

-« Je veux comprendre. »

Tout sembla redevenir normal sans qu’elle sache pourquoi. Ni comment. Cet homme venait de créer une porte, de faire une porte. Nastasia ne voulait pas y croire. Son père ne l’aurait pas crut. Un être humain ne pouvait avoir une telle influence sur les évènements.

Dans un mouvement de l’indignation, presque de colère la jeune étudiante se leva. Etre ainsi dans l’ignorance l’insupportait plus que tout le reste. Si elle était ici pour la moindre raison elle voulait le savoir maintenant. Tout de suite.

Elle avait conscience que les deux autres savaient plus de choses. Si elle les avait croisés pour apprendre elle le voulait. Ce retrouver comme ça dans un tel flou n’était pas pensable. Nastasia savait qu’elle pouvait apprendre. Dans un effort de contrôle de ses nerfs la jeune femme s’arrêta. Debout, elle ferma les yeux, et inspira profondément.

Avec la technique digne d’un moine elle se concentra sur le vide. Garder le contrôle. S’emporter ne manierait à rien. Qu’elle avous qu’elle avait été terrifier. Cela sortait de tous ses sentiers biens battus. Doucement Nastasia se parla, dans son russe rassurant.

-« D’accord, d’accord le monde n’est peut être pas aussi complexe que ce que tu as appris. Peut être que… oui peut être que le cerveau peu… non, non »

Elle ouvrit les yeux. Non elle ne pouvait pas.

Raviel sentit une lourde perturbation dans l'air alors qu'il écrivait son journal. Il se figea lorsqu'il sentit que cette émanation n'était autre que celle d'une porte. Il se tourna vers les deux inconnus pour voir Clavis faire d'étrange gestes, mais ceux ci ne lui était pas inconnu. Il fixa son regard sur lui, étudiant le moindres de ses mouvements. Une fois son rituel fini il se leva, s'approcha de Clavis tout en observant en silence le portail. Cela ne semblait pas vraiment le surprendre, mais une question le travaillait. Qui était ce jeune homme? Il le regarda d'un air intrigué et inquiet.

Sans doute était-ce un de ces mages qu'il avait pût voir il y a quelques temps de cela. Raviel alla chercher un verre d'eau puis le déposa près de Clavis, il savait qu'il ne pouvait rien faire pour lui. Nastasia quant à elle semblait littéralement bouleversée. Il s'approcha d'elle, un autre verre à la main qu'il déposa près d'elle puis se pencha légèrement face à elle, prenant délicatement son visage dans ses mains, relevant ses yeux afin de plonger son regard dans le sien.

Il attendit quelques minutes avant de lui dire d'une petite voix, se voulant rassurante.

"La raison n'a pas toujours des réponses, Mademoiselle Nastasia."

Il la lâcha doucement puis se recula afin d'observer le portail. Celui-ci était très instable et ne tarderait pas à se refermer, il devait donc faire vite. Il éteigna rapidement son ordinateur qu'il rangea dans sa valise puis se dirigea vers sa chambre d'un pas vif. Il y ressortit avec un sac contenant divers objets au vue de son ampleur. Il attrapa d'un geste fluide des lunettes de soleil qu'il mit d'un mouvement mécanique puis se dirigea finalement vers une armoire.

Il l'ouvrit, tapa plusieurs chiffres sur une calculette en argent collée contre la paroi de celle-ci, puis attrapa un pistolet qu'il chargea tout en emportant quelques chargeurs du compartiment secret. Après quoi, il le ferma puis vérifia que tout était bouclé dans le reste de l'appartement avant de finalement se rendre face à la porte créée par Clavis. Il tendit sa main à Nastasia tout en attrapant le jeune homme afin de l'aider à s'appuyer sur lui. Il lui dit d'un ton calme, comme si tout ce qui venait de ce passer était naturel.

"Voulez vous nous accompagner Mademoiselle Nastasia?"

Ni l’un ni l’autre des deux hommes ne semblaient véritablement perturbés par ce qui se passait sous leur nez. Nastasia les observait à tour de rôle attendant une réponse. Qu’on lui dise clairement qu’elle rêvait… enfin quelque chose.

Raviel revint avec un verre d’eau dans chaque main. La jeune russe regarda Clavis qui ne parlait plus comment allait il ? Elle n’aimait pas du tout cela. Elle vit sans le regarder le verre aller sur la table basse. Puis le jeune hôte se rapprocher d’elle. Elle fut surprise par son geste. Dans sa culture de telle démonstrations étaient rares e dehors du cercle familiale. Mais ce voyageur agissait par pure gentillesse Nastasia ne pouvait dans offusquer. Et puis elle ne pouvait nier que c'était un contacte agréable.

Elle chercha dans ces yeux un calme relatif. Quelque chose qui pourrait l’apaiser. Et elle le trouva. Elle voyait bien qu’il n’était pas vraiment surprit. Il y avait donc peut être un peu de sens dans tout ça.

"La raison n'a pas toujours des réponses, Mademoiselle Nastasia."

Aucune réponse ne lui vint si ce n’est un silence. Elle n’avait pas envie de se battre maintenant pour défendre son opinion. Alors qu’elle avait la preuve sous les yeux que tout n’était pas raisonnable. Il la laissa quand elle fut de nouveau maîtresse d’elle-même.

Et sa première question sonna avec urgence dans son esprit. Que faire ? Est-ce que ce portail la ramènerait chez elle ? Devait-elle retourner sur le bateau pour trouver une sortie ? Elle réfléchissait en jetant de fréquent coup d’œil à la porte et à son créateur. Ce qu’il lui avait montré ne ressemblait pas à sa terre.

Et Raviel qui s’activait dans les pièces. Il se préparait au départ…

"Voulez vous nous accompagner Mademoiselle Nastasia?"

Elle le regarda avec ses lunettes noirs se=on sac et Neil à son côté. Que devait elle faire ? Les suivre ? Ou ? En toute honnêteté, elle avait peur. Mais une intuition forte la poussait à avancer. Peut être n’avait elle pas terminé son voyage…

Dans un mouvement vif elle attrapa son sac sur le canapé le rempli en cinq secondes. Puis alla récupérer son manteau qu’elle plaça sur son bras replié. Elle inspira à fond avant de répondre.

-« Oui »

Après un court moment de gêne elle posa sa main sur celle de Raviel et essaya de sourire. Tout allait bien se passer… n’est ce pas ?Le simple fait de ne plus être seule l'encouragea. Et ce léger contacte humain avait quelque chose de rassurant, de concrét.

Pégase de Roche Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 22/05/2008

Je n'avais pas aimé cela. Non pas le fait de m'etre brulé a creer une porte. La porte que j'avais créé était ridiculement petite. On pouvait a peine y passer le bras. Mais, au contact de... Nastacia? Ou Raviel? Elle avait grandit. On pouvait desormais passer dedans. Et je n'aimais pas cela. Depuis peu, j'avais l'impression que ce qui m'arrivait était ecrit. Qu'un Auteur capricieux ecrivait mon histoire. Et l'histoire du monde. L'histoire des Mondes. Et j'étais un de ces protagoniste préféré. Enfin, tout cela, je le ressentais comme... Une mascarade.

Un Verre d'eau. Le contact du verre frais sur ma main. La fraicheur se transmettant dans mes veines. Mon oeil ne me brulait plus. Mais, j'étais décidement... Borgne a la vue de tous. Mais je voyais toujours aussi bien.

Raviel semblait se preparer. Je ne me rappelais plus quand il m'avait tendu ce verre d'eau. Mais maintenant, il avait des verres occulaires teintés et semblait pret a emprunter la porte. Personnellement, je n'en n'avais aucune envie. Je me sentais... Frais. Et chaqu'une de ses portes étaient pour moi une experience desagreable. J'en ressortais toujours perdu, essouflé ou a quinze metres du sol.

Enfin, les preparatifs étaient faits. Raviel, devaient me penser trop faible et commenca a me soutenir. Je lui signifiait que je pouvais marcher normalement. Il tendit la main vers Nastasia, lui proposant de venir. Peut importe sa reponse, elle viendrait. Apres une seconde de reflexion, elle saisit timidement la main de Raviel.

Je soufflais bruyemment. Cette histoire ressemblait extremement a une version moderne au Livre D'or. Etais je L'Envoyé? Cette porte nous menerait elle a Anathiel mon... Demi frere? Je me demandais a quoi ressemblait cette épée flamboyante. Par contre, je connaissais la fin de l'histoire du Livre D'or. Et je n'avais pas envie de...

Murmurant lentement, dans un russe parfait, je fis

- Que l'or pleuve dans le ciel.

La premiere phrase du livre d'or

"Alors sois en le nuage, Clavis."

Répondit Raviel qui avait entendu la phrase bien que prononcée de manière discrète. Il le poussa doucement afin de lui faire franchir les quelques centimètres qui le séparait de la porte. Il maintient son bras afin d'être emporté avec lui, entraînant ainsi Nastasia tout en lui offrant un doux sourire afin de lui influer du courage. Le voyage n'était pas des plus agréables ce n'était pas une surprise. Ils voyageaient apparemment sur une longue distance puisque cette sensation de vide semblait s'éterniser. La douceur de la main de Nastasia reposait quelque peu notre aventurier.

Qu'allait-il découvrir derrière celle-ci? Où allaient-ils arriver? C'était des questions qu'il se posait lors de chacun de ses voyages, et les réponses ne venaient jamais avant la fin du voyage. Était-il le seul à vivre cela? Que pouvaient penser Nastasia et Clavis?

Clavis... Était-ce son vrai nom? Plus il y pensait, plus le souvenir de cet homme lui revenait. Mais il n'avait des visions que d'un dossier qu'il avait pût lire. Qu'est-ce que c'était que ce dossier? Il y voyait d'autres visages et noms par la même occasion, aurait-il un jour sa réponse? De plus une étrange sensation le parcourait lorsqu'il observait le visage de cette jeune fille d'une grande beauté. Son regard était si transparent qu'on pouvait y lire l'avenir de l'humanité comme ci toutes les réponses y étaient inscrites...

Alors que son esprit semblait dériver une sensation de chute se faisait peu à peu ressentir, c'était la fin de son voyage sans aucun doute. Maintenant, l'heure des réponses était arrivée...

Alors qu’elle observait la porte en essayant de deviner sa destination, Nastasia reconnu le son de sa langue natale.

- Que l'or pleuve dans le ciel.

Ses yeux gris se tournèrent d’abord vers Raviel qu’elle croyait être le seul à connaître le Russe. Mais lui répondait à cette phrase.

"Alors sois en le nuage, Clavis."

Nastasia fronçait les sourcils surprise par cette révélation. Donc Clavis parlait le russe ? Pourquoi ne pas l’avoir dit tout de suite ?

Mais ses réflexions furent momentanément interrompues par le franchissement du passage. Elle eu tout juste le temps d’apercevoir le sourire encourageant de Raviel. Mais elle se promis d’aborder le sujet à la première occasion…

D’autant plus que cette réplique l’intriguait, tout comme la réponse. Y avait il quelque chose, un savoir entre les deux hommes dont elle était exclue ?

*je finirais bien par accepter mes ignorances…*

La jeune voyageuse essayait de ne pas penser à tous ses doutes. De se concentrer sur les réponses qu’elle connaissait déjà. Mais il y en avait si peu. Heureusement elle était accompagnée cette foi. Heureusement elle pourrait poser toutes ses questions.

Doucement ses sensations changèrent, et elle comprit intuitivement que le chemin allait de nouveau prendre un tournant. Le quel ?

La suite plus loin...

» Presentation Neil
» Absenses de Nastasia
» Absence de Raviel